Notice "Stop IA" (en libre-service)
Notice "Stop IA" (en libre-service)
Notice “Stop IA”
L’IA rencontre beaucoup d’engouement et draine dans son sillage de nouveaux usages auxquels les créatifs doivent faire face. Parmi ceux-ci, la fouille des données (ou “data mining” en anglais).
Aujourd’hui, la tendance est à l’exploration par défaut. Les éditeurs d’IA Génératives ne se soucient guère du droit d’auteur et considèrent que l’absence d’interdiction vaut consentement par défaut. Certains de leurs soutiens vont même jusqu’à présenter la pratique comme vertueuse. C’est peut-être valable aux USA, mais nous ne sommes pas soumis aux mêmes notions de droit que les anglo-saxons.
Consentir ou ne pas consentir, telle est la question.
Le modèle de fouille par défaut doit nécessairement, impérativement changer pour s’orienter vers un
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Bruno Druille 1 month ago
C'est super, merci bien.
Et pourquoi pas une position encore plus radicale ?
".... et je m'interdis d'utiliser tout type d'IA pour accompagner mes créations, que ce soit graphique ou textuel".
Mais là....dur-dur. J'ai intégré que maintenant une simple requête sur Google fait intervenir de l'IA pour le retour des informations. Nous sommes malgré nous embarqués dans cette "merde".
Daniel Muriot 1 month ago
Avec plaisir, Bruno.
La position concernant l'utilisation de l'IA dans la création est un autre sujet, celui de la transparence envers le lecteur.
Qu'on utilise ou non l'IA pour créer son texte ou son image relève du choix de chacun. En revanche, le lecteur a le droit de savoir si c'est créé par l'humain, par l'IA ou de façon hybride.
Dans une prochaine publication, je présenterai le label Fabrication Humaine.
À noter aussi que l'excellente équipe de Panodyssey est train de nous préparer un truc aux petits oignons sur le sujet. Mais je ne vais pas spoiler. ;)
Jackie H 1 month ago
Oui, même dans le jugement rendu aux USA par la juge Alstrup dans l'affaire Anthropic, le fait en soi de soumettre des œuvres à des IA est considéré comme "fair use" ("usage équitable"), ce qui a été condamné était de ne pas les avoir achetées et de se les être procurées sur un site pirate, mais pas d'avoir entraîné une IA avec
Daniel Muriot 1 month ago
Le juge Alstrup voit la protection de 'auteur à travers le prisme du droit anglo-saxon.
Chez nous l'œuvre est protégée par le droit de facto. Le dépôt n'est qu'un moyen de preuve, recommandé mais non obligatoire. Dans les pays anglo-saxon, l'œuvre n'est protégée qu'à partir de son dépôt en copyright (qui n'existe pas en France).
Au regard de notre droit, je ne peux pas partager l'avis du juge Alstrup.
Inna Grim 1 month ago
Merci pour cette astuce ! 👌