Congratulations! Your support has been successfully sent to the author
🂡 CHAPITRE UN 🂡

🂡 CHAPITRE UN 🂡

Published Feb 3, 2022 Updated Feb 3, 2022 Culture
time 11 min
1
Love
0
Solidarity
0
Wow
thumb 0 comment
lecture 113 readss
1
reaction

On Panodyssey, you can read up to 30 publications per month without being logged in. Enjoy29 articles to discover this month.

To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free! Log in

🂡 CHAPITRE UN 🂡

 

🂡 🂡 🂡

« Chi non ha niente, Nel mondo non è niente. » c'est la première phrase que m'a dit mon père quand je suis partie pour la fac. En français? "Qui n'a rien, n'est rien dans le monde" très explicite. J'ai tout de suite compris ce qu'il me demandais de faire, travailler dur.

Parlons de moi un moment, que vous puissiez cerner la personne que je suis, du moins un petit peu.

Physiquement je ne suis pas très grande, je fais 1m60 les bras levé comme dirait ma mère. Je me suis vite affirmée dans mon look, je ne suis pas la petite fille looker de la banlieue riche. A vrai dire je fais un peu tâche, avec mon maquillage sombre. Pourtant j'avais tout d'une petite fille dans les normes, de beaux yeux bleus et de long cheveux blond comme les blés tout pour rendre mes parents fier de moi.
Mais malheureusement pour eux, j'ai hériter du caractère rebelle de ma mère. Mes grands-parents paternels ne nous parlent plus, ils n'aiment pas la façon dont je me comporte, il n'arrêtent pas de répéter que je suis une petite fille ingrate qui ne se rend pas compte de ce qu'elle possède.

Mes grands parents maternels sont morts quand j'avais 16 ans, alors autant vous dire que je ne suis pas très famille.

Passons... Là où j'habite c'est très calme, très surveiller et assez hupper. Ce n'est pas dans mes rues que vous trouverez un tag sur les mur ou quoi que ce soit de ce genre. Les maisons son pratiquement toutes avec de grand jardins bien tondus, avec plusieurs étages et un garage, sinon nous ne pouvons pas ranger nos range rover. Pardon... Des fois je me prend pour ce que je ne suis pas. Cette banlieue chic placée en dehors de la ville de Reverfeild, s'appelle Azuria Bay.

Des fois j'ai l'impression que nous vivons sous un dôme, nous avons tout à porter de mains, pas besoin d'aller ce frotter au bas peuple comme dirait ma charmante voisine, Elaria.

Ne me demandez pas d'où vient son prénom, il faudrait que je lui demande. Cette charmante jeune fille est à peine plus vieille que moi, elle fait ces études dans l'immobilier. Elle à du partir de cette petite banlieue tant aimée. Je n'imagine pas comment elle se sent parmi les gens qui ne sont pas de son rang la pauvre. Comme vous pouvez le remarquez je ne l'aime pas.
Au moment ou je vous écrit ces quelques lignes, je suis au fond d'un amphithéâtre, j'attend que mon cours commence. Ne vous méprenez pas je ne suis pas du genre à arriver une heure en avance dans un cours, j'essayais juste de ne pas croiser Alex, parce que vous savez si je commence à lui parler je vais déraper.

Et me comporter comme lui jamais !

-Bonjour mademoiselle ! Je vois que vous êtes en avance, c'est une bonne chose si vous voulez remonter votre moyenne. Ça ne vous dérange pas de vous placer devant?

-Non Mons...

Instantanément mes mains viennent se placer devant ma bouche, oh ça y est j'ai la même voix que mon prof. Ma tête est remplis de penser que je ne connais pas, essayant de faire abstraction j'hoche la tête et me dépêche de m'asseoir pour me faire toute petite. Dans ma tête se passe des chose que je n'aurais même pas le culot de penser, je savais que ces penser ne venait pas de moi. Ça m'écoeurait encore plus.
Il pensait à une étudiante de ma classe, à croire qu'ils étaient intime, mais c'était la plus populaire, elle sortait avec le capitaine de l'équipe de chimie. Je suis sure que vous vous attendiez que je dise capitaine de football, haha ! On sait casser les codes à AzuriaBay !

Il est très mignon, elle à toujours affirmer qu'elle préférait sortir avec quelqu'un d'intelligent que quelqu'un qui ne s'intéressait qu'à son physique, elle n'a pas tord.

Bref tout ça pour dire que mon prof fantasme sur ses étudiantes, erk ! Lorsqu'il à commencé le cours il s'est calmé avec ses pensées, je pouvais enfin me concentrer sur mon cours de psycho.

Enfin presque, comment on fait pour faire abstraction des pensées parasites?
Je ne verrais plus mon prof comme avant, je suis choquée que l'on puisse penser comme ça. Quand tout à coup les pensées malsaine de mon prof, s'estompe avec soulagement. Je me sent tellement coupable de connaitre ce détail et de ne pouvoir rien dire à personne de peur que l'on me prenne pour une folle... En y réfléchissant ils auraient raison.

Une voix familière me sort de mes pensées, je tourne la tête vite fait pour apercevoir Alex.

-Monsieur Valiery ! Vous êtes en retard !

-Excusez moi ! J'avais une affaire urgente à régler, le doyen est au courant !

Concentrer dans mon cours je suis interrompu par des penser qui ne sont pas les miennes, je souffle fatiguée. Soulagée que ça ne soit pas celle du prof, mais celle d'Alex. Je comprend tout de suite que je ne pourrais pas lui adresser la parole, assise de la même façon que lui je ne passe pas inaperçue.

Quel enfer !

Ses pensées son rivé sur un homme qui avait l'air de patienter devant chez lui, comment peut il penser aussi vite. Je n'arrive pas a suivre tout ce qu'il se passe dans ma tête, a en devenir folle.
Je pose mes mains sur tête rédigeant avec attention le cours qui était affiché au tableau, je n'aurais jamais mon année si je commence comme ça!

- Hé ! Tout va bien ? demande le beau gosse assit à côté de moi. 

Attendez j'ai dit beau gosse ? Mais il est pas beau, il est vraiment super narcissique je rêve. Je le regarde et hoche la tête prenant soin de ne pas prononcer un seul mot. Il commence à rédiger son cours, il à l'air intéresser par la psycho heureusement. Mais pourquoi il s'est assit à côté de moi, nous sommes dans un amphithéâtre, il y a plein d'autres places !

La fin des deux heures sonne enfin, mes pensées redeviennent finalement plus clair. Je commence à pouvoir trier et filtrer tout ce qu'il se passe dans ma tête, un jour ma mère m'a suggérée de faire les cours à distance. Mais ça signifiait de rester enfermée dans ma chambre toute la journée.

Alors, la vie de princesse me dit bien, mais je veux la vie de princesse après avoir rencontrer le prince charmant pas avant, si vous voyez ce que je veux dire. Je me dirige d'un pas rapide vers l'extérieur de l'établissement, je prend le chemin des petits appartement étudiants situé tout prés du campus. Ma mère m'en avait loué pour que je puisse gouter à la vie adulte et autonome. Pour tout vous dire j'aime cette vie!

Arrivée chez moi, je ferme la porte souffle un bon coup, j'ai deux heure avant mon prochain cours de droit, je vais prendre le temps de me relaxer. Dans la salle de bain j'allume le radiateur, l'eau chaude et laisse la buée prendre sa place sur les vitres et le miroir. En fond un peu de musique rock me sort de cette réalité qui n'est pas toujours facile à assumer.

Au bout d'une demi-heure je sort de la douche, il m'a fallu pas mal de temps pour oublier les pensées du prof de psycho, je ne comprend pas qu'il soit prof de psycho lui.. Erk !Puis le souvenir des pensées d'Alex me reviennent en tête, qui était cette personne à qui il pensait avec tant d'attention. Qu'elle était cette affaire urgente ... Je m'arrête d'un coup devant le miroir pour me remettre les idées en place.

Pourquoi je me pose toute ces questions ? Ça ne me regarde pas, puis j'en ai rien à faire de sa vie. Pourquoi je m'inquiète pour lui ? Je vais pas devenir comme toute ces filles qui lui court après parce qu'il a un regard à faire tomber.Assise à mon bureau, j'attend que le micro-onde finisse de chauffer mon café, je me prend la tête dans les mains en soufflant un bon coup.

Cette matinée à été assez compliqué, j'envois un message à ma meilleure amie, elle habite au centre ville de Revefeild. Elle ne fait pas parti du même milieu social que moi, et c'est ce que je recherchais vraiment. Lui parler me permet de me vider la tête, j'adore sa façon de penser.

Elle est sociable et très intéressée par les autres, si une petite dame à du mal à porter ses sacs de courses, elle ira l'aider. A coup sûre.

"Hé ! Comment tu va? Les cours se passe bien ? Pas trop envie de retourner te coucher." 

Elle s'appelle Ellie, c'est une petite bonne femme d'1m55, elle est rousse et à de beau yeux noisette. Elle sourit tout le temps, elle est capable de monter sur un banc au beau milieu du parc de la ville pour chanter à plein poumons. C'est fille est une bouffée d'air frais.
Elle est en études de design, elle adore créer des trucs, elle dessine tout ce qu'elle voit. Au dessus de mon lit se retrouve un portrait de moi, au départ je ne voulais pas l'accrocher. Je pensais que ça faisait un peu narcissique, mais comment arrêter une tempête? Je n'ai pas trop de réponses.Je n'ai pas de réponse, j'en déduis qu'elle est encore en cours, avec mon café chaud en main je me met à réviser mon dernier cours. 

Ca fait une heure que je suis enfermé chez moi, un peu reposée, l'esprit plus poser et le coeur qui bat à un rythme plus calme, je range mes cours de ce matin et prend les cours de cet après midi. Voyant l'heure, je décide d'aller me prend un beagle en ville et d'aller m'asseoir à l'extérieur proche de la fac.

Je passerais les détails de ma commande qui à été comique, de mon point de vue. Mon beagle en main je m'assois sur un banc au soleil, tranquillement avec un livre je me détend. J'essaie d'oublier le fait que je ne peux parler à personne réellement. Je prend quelques minutes à manger, quand les parole de ma meilleure amie me revient en tête. "Tu sais, si tu prend le temps de te concentrer sur toi même et de méditer peut être que ça calmerais ton problème."
Je n'ai jamais été réellement convaincu par cette méthode, mais je n'ai jamais vraiment essayer à vrai dire.

Je pose mon livre sur le bord du banc, m'assois en tailleurs et ferme les yeux. Je me répète que je suis qui je veux être, que rien ne m'empêcher de penser ce que je veux. J'essaie malgré tout de me concentrer sur moi-même. Je suis dérangée par une voix que je connais très bien, intérieurement je soupire et fait mon plus beau sourire. J'ouvre les yeux, et voit le grand sourire charmeur d'Alex, prenant mon courage à deux mains j'engage la conversation.

- Salut ! Comment tu va? 

Etonné le jeune homme qui se tient droit comme un I avec les mains dans les poches devant moi prend quelques minutes à répondre. Il prend mon livre pour s'asseoir à côté de moi. 

- Ca va très bien et toi? Il me semble que l'on ne s'est pas beaucoup croisé ces derniers jours. 

- Il est vrai, mais j'ai beaucoup de choses  à faire. En prononçant cette phrase je me rend compte que ma voix est en train de changer, je me bat intérieurement pour garder ma voix. Mes pensées deviennent flou et je change progressivement de position. 

Tu travail beaucoup à ce que j'ai vu, je ne doit pas être à ton niveau sincèrement. Son regard se pose sur moi perplexe, mais il ne relève pas. Ce qui m'étonne un peu, pourquoi est ce qu'il ne relève pas le fait que je me "moque" de lui. 

Pourtant tu es premier de la classe, alors que je ne suis que deuxième. Ma voix est enrouée, mon esprit est perdue, je suis totalement perdu j'essaie tant bien que mal de me concentrer sur la conversation, essayer de rester accrochée à la réalité. Ma position est négligé, j'ai mis mes mains dans les poches. Une copie conforme d'Alex. 

Euh.. Oui c'est vrai. Je vais te laisser a plus tard. Il se lève et part rapidement. Je soupire soulagée, la première pensée qui me vient c'est que je l'ai fait fuir et que plus jamais il ne viendra me parler. Je suis un peu dépitée, mais je prend sur moi. 

Assise sur mon banc, le regard dans le vide, je me sens comme après un footing. Ma posture masculine se corrige peu à peu et mes pensé revienne à la normale. Ma voix est toujours enrouée, comme ci elle était bloqué entre ma voix et celle d'Alex. Pas le temps de plus réfléchir, la sonnerie me rappelle à l'ordre.
Je me lève mon livre en main et me dirige vers l'amphithéâtre au fond du couloir principal, au premier a rang j'ébouriffe mes cheveux en soufflant légèrement, je sors mon calpin pour mes notes et mon ordinateur portable. Nous sommes en fin de journée, j'ai vraiment hâte de partir de cet enfer.

Le prof vient d'arriver, je regarde dans le vide, je le vois gesticuler sans vraiment faire attention à ce qu'il dit. Mon esprit est empreint à énormément de doute, je me demande vraiment si je vais y arriver. Mes études deviennent de plus en plus compliqué à suivre, surtout depuis qu'Alex à débarquer. Je ne comprend pas, pourquoi je suis si fébrile à l'idée qu'il soit là, je ne veux rien avoir avec lui mais la penser de la dernière fois tourne dans ma tête. A -t-il quelques chose à cacher? Que fait-il ? Trop de question, j'ai l'impression que mon crâne va éclater.

Le brouhaha de l'amphi' me fait mal à la tête, je range mes affaires en quatrième vitesse et me dépêche de sortir de cette salle. Mes mains tremble, mes yeux sont perdue dans une immensité floue, je me fait arrêter par des mains sur mes épaules. Les yeux fermé, je lève la tête.

- Hé ça va?

Je reconnais la voix, j'hoche la tête mais il ne me lâche pas. Pourquoi s'occupe t-il de moi?

🂡 🂡 🂡

 

lecture 113 readings
thumb 0 comment
1
reaction

Comments (0)

You can support your favorite independent writers by donating to them

Prolong your journey in this universe Culture
Shine
Shine

Scott Hicks (1996) ...

Florence Oussadi
2 min

donate You can support your favorite writers