

Falcon-Dog 3 - Chapitre 10
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Falcon-Dog 3 - Chapitre 10
Chapitre 10 : Le retour de l’armée féline.
Seul sur son radeau, Falcon-Dog se laisse emporter par le Sandroc. Son
embarcation va suffisamment vite et peut se passer de ses pouvoirs. Il tente de se
reposer, bercé par le courant, mais le flot de ses pensées ne cesse d’agiter son esprit.
Il est submergé par des vagues de questions sur l’avenir, sur « l’après » …
En admettant que Férus ne représente plus la moindre menace pour quiconque,
comment assurer la cohésion entre deux peuples aussi divisés que les chiens et les
chats ? Que doit-il faire pour maintenir une paix relative au sein de ce monde scindé
en deux parties ? La moitié sud-ouest d’Ethélys était principalement constituée de
villages félins, et la moitié nord de villages canins. Bien sûr, les derniers événements
comme l’invasion des panthères ont remanié les cartes : des exodes ont eu lieu, les
chiens comme les chats se sont installés dans de nouveaux endroits.
Depuis ses dernières conversations avec l’Ancien et les super-chiens, FalconDog se sent désormais trahi. Trahi par la Révoltruffe. Trahi par l’Amiral Cabos.
– Au final, l’Amiral ne valait pas vraiment mieux que Suprêmiaou… se dit-il
avec amertume. Il aurait rasé les villages félins lui aussi, s’il avait été à la place du
chef suprême !
Le golden retriever ressent un certain dégoût envers celui qu’il voyait autrefois
comme un véritable héros. Un sentiment peut-être injuste : peut-il juger ainsi le plus
grand résistant canin ? Sans l’Amiral Cabos, de nombreux chiots comme lui auraient
péri… Falcon-Dog ne sait plus du tout où il en est… Tant de responsabilités
l’attendent, tout le monde compte sur lui.
– Aïe aïe aïe… On dirait que j’ai encore du travail, moi !
Cette fatigue mentale l’oblige à chercher le sommeil tant bien que mal. Le superchien s’endort petit-à-petit sur son radeau pendant que la nuit tombe.
Au cœur de la Place centrale, tous les résistants discutent des derniers
événements avec énergie. De nombreuses rumeurs plus ou moins fondées se font
entendre :
– On raconte que tous les soldalmatiens de la base ont été tués par une seule
panthère ! Une seule, vous rendez-vous compte !
– L’Amiral Cabos, il s’rait parti chasser le Férus tout seul… Comment qu’on
peut faire, sans lui ?
– J’ai entendu dire que le Général Cocker est allé demander de l’aide aux
panthères !
– Il parait que c’est lui qui a volé le livre des Cinq Mondes de l’Amiral… Il fallait
oser !
Le doberman qui vient de dire cette phrase se retourne et, stupéfait, croise le
regard du Général Cocker lui-même. Ce dernier répond simplement :
– Si je ne l’avais pas fait, nous ne saurions même pas comment s’y prendre pour
attaquer Férus. Est-ce que ça te suffit, comme raison ?
Sur ces paroles à la fois spontanées et persuasives, le doberman baisse la tête et
s’écarte, un peu gêné. Il s’excuse devant le Général, qui reste impassible. Quelques
cris de Canins attirent l’attention de ce dernier :
– Regardez ! Y a un renard !
– Sortez vos pistolets-à-croquettes, par les narines de Saint-Bernard !
Billy et Lisa accompagnent le renard de près, tout en essayant de rassurer la foule.
Ils s’approchent de Cocker et veulent lui présenter l’Etranger. Or, celui-ci leur coupe
vivement la parole :
– Enfin quelqu’un de compétent ! Général, on m’a dit que vous prépariez un
assaut. Est-ce bien la vérité ?
– Oui, en effet. Si vous voulez en être, rejoignez les autres résistants. Le départ
est prévu pour bientôt… Quant à moi, je vais m’adresser une dernière fois à toute la
Révoltruffe.
D’un pas motivé, le stratège se rend dans le bureau de l’Amiral Cabos. La salle
est complètement déserte. « Pas de trace de son sniper-à-croquettes… remarque-t-il.
Cabos est sûrement parti à la chasse aux panthères. » Cocker se rapproche alors du
micro qui permet de parler à toute la base Spectror. Il n’hésite pas une seule seconde
et l’active.
– Mes chers Canins, c’est le Général Cocker qui vous parle. Votre chef est parti
seul, probablement parce qu’il croit pouvoir tuer Férus sans aide. Les panthères ont
attaqué nos trappes et cela a eu de lourdes conséquences. La maréchale Dalmajeste
et bien d’autres ont été hospitalisés d’urgence. Mais il s’agit d’une opportunité à
saisir : nous pouvons enfin sortir de Spectror et attaquer Férus avant qu’il ne soit
trop tard. Dans moins d’une heure, des aéro-niches vont décoller pour la Vallée
volcanique avec des Canins volontaires et préparés. Si vous voulez en faire partie,
ce ne serait pas de refus : il reste de nombreuses places… Le combat sera sans merci,
je ne vous le cache pas, mais ce sera le dernier. Le Dernier Combat, avant la paix
dans notre monde. Tous en avant pour Ethélys ! Terminé.

