

Nous les grands chênes
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Nous les grands chênes
Nous resterons un, jusqu’au dernier jour. La mort nous guette. Nous avons bien vécu. Notre mémoire est une. Notre sève coule dans le même tronc. Nous les voisins, nous les amants anciens, nous connaissons l’amour. L’amour séculaire, qui traverse les siècles. L’amour inconditionnel, qui fusionna nos êtres. L’amour sauvage et l’équilibre. L’harmonie et le chaos. Nous savons accueillir l’amour simple. Le don de la nature. Tout ce que vous ne pourrez jamais connaître. Les hommes passent comme les saisons. Leur vie, leurs amours, éclatent comme les bombes, se fanent comme les fleurs. Ils s’aiment à l’ombre de nos branches et bientôt pleurent contre nos troncs. Dans notre silence ils trouvent le repos. Dans leur silence, nous trouvons le nôtre.
Le très ancien a parlé. Ses forces s’amenuisent.


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