Les sagnes
Tu ne peux plus consulter d’articles ce mois-ci sans être connecté.
Pour ne pas être limité et profiter pleinement de nouvelles fonctionnalités, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter
Les sagnes
Comme toujours, la nature a appliqué son baume
Sur les angoisses effervescentes du moment
Et nos solitudes jumelles, mutiques.
Nous avons marché sous le soleil voilé de février ;
À bien y regarder, nous avons
Franchi, aisément, des contrées fabuleuses aux frontières artistement ciselées,
Traversé d'un seul pas de géant
Des univers fantastiques, des fleuves transis, des lacs emprisonnés par la glace,
Parcouru le désert blanc où des fils fragiles, tenus à bout de bras,
Relient les derniers hommes dispersés.
Là, pas de route, ou si peu, presque effacée ;
Pas de bruit, le silence assourdissant régnant en maître
Dans ce décor lunaire où le temps semble figé.
Des monts au dos de bison surgissent de l'horizon ;
Des torrents tortueux comme des serpents agités
Filent sans cesse
Tu ne peux plus consulter d’articles ce mois-ci sans être connecté.
Pour ne pas être limité et profiter pleinement de nouvelles fonctionnalités, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter