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La garnison d'Alba -épisode 1

La garnison d'Alba -épisode 1

Publié le 15 avr. 2022 Mis à jour le 15 avr. 2022 Culture
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La garnison d'Alba -épisode 1

 

Un soir approchant, la garnison d'Alba. Vingt-cinq soldats trapus. Blafards, bouffis, affaiblis. Mais jamais à bout. Alba, fourmi parmi vingt-cinq combattants. 

Alba annonça son plan, donna tant d'instructions qu'un garçon la stoppa.

- Pourquoi discourir ? Partons pour ton donjon avant la fin du jour ! 

 A l'unisson, son gang clama :

-Oui, partons aussitôt !

Alba a dit

 - Vos canassons sont las. Passons la nuit dans un bois touffu. Grattons nos dos sur vingt-six troncs moussus.

A l'unisson, 

- Mais on dit qu'il y a là-bas un gros ours, huit lutins grondants ! 

Alba moqua :

-Puis quoi aussi ? Un goupil à l’air narquois, un vautour chafouin, un grand dragon griffu ? Suffit ! Nous irons au bois ! Profitons du halo lunaire. Des frissons sur nos bras, nous dormirons au froid. Tout flocon finira par mourir sur nos doigts. Soldats, allons. 

Plus tard, au bois, la fourmi. Son gang. Nuit. 25 combattants endormis dans un brouillard blanc. Soupirs. 

Alba gardait la garnison. Hors du commun la fourmi. Alba calculait, planifiait.

Nous irons au palais. Pourvu qu’il soit toujours vivant. Mon papa. Dans son donjon. Sa prison. Murs à trous, pain dur. Pour tout compagnon, un rat.

Alba huma l’air alentour, compta son gang. Trois manquants . La fourmi s’affola. Tâta son pouls. Inspiration. 

- Idiots ! Trouillards ! Où ont-ils disparu ? 

Non loin, un abri. Murs blanchis. Au sol, sur un coussin, un chat ronronnant. Crucifix au cou, bâton au poing, un grand gaillard barbu, Urbain. L’humain concoctait un truc dans un chaudron bouillonnant. Du poison ?

Dans un coin, nos trois combattants. Abattus mais vivants. A l’unisson, ils font : « Nous voulions fuir. Voir la maison. Nous nourrir d’un gras chapon. Nous rafraîchir au vin blanc. Courir moults jupons pour finir sur un lit brûlant. »

Urbain, tournant la potion, sourit. Un rictus charmant. Il dit au chat : 

Nos fuyards sont coquins. -

Son matou, sans mouvoir un poil, grogna un :

-Ou sans imagination.  

 

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