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Faites-vous partie de la tribu des écoworkers ?

Faites-vous partie de la tribu des écoworkers ?

Publié le 10 nov. 2020 Mis à jour le 12 nov. 2020 Entrepreneuriat et start-up
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Faites-vous partie de la tribu des écoworkers ?

Nous avons vu dans un épisode précédent ce que l’éco-working n’est pas, voici maintenant quelques signes qui peuvent vous inviter à penser qu’on risque de s’entendre. Voire qu’on est fait les uns pour les autres.

Vous avez une forte Raison d’être

Soit par la nature de votre activité : vous êtes soignant, vous militez contre le réchauffement climatique… soit par la culture : le fondateur est inspirant, une personne de votre organisation n’a de cesse de vous répéter pourquoi vous êtes là.

Vous recherchez vos collaborateurs sur l’attitude au moins autant que sur l’aptitude

Vous êtes convaincu que le savoir-faire s’apprend plus facilement que le savoir-être, et en conséquence vous regardez derrière le diplôme ou l’expérience pour vous intéresser à la personne intrinsèque avec qui vous considérer collaborer : son compas moral, son ikigaï, le sens que cette personne donne à sa vie et à son oeuvre…

Les émotions ont droit de cité

Cela peut être très conscient, comme pratiquer des tours de météo, des rétrospectives de ressenti, vous former à la Communication Non Violente… mais aussi totalement informel, naturellement inclus dans vos pratiques, parce que vous utilisez le chat couramment, et les émoticônes ne sont jamais loin, parfois un GIF, un selfie, une vidéo…

FAKE NEWS ALERT : citation plagiée de la préface du livre “Une agriculture du vivant” par Arnaud Daguin. Editions Libre et solidaire. Sauf qu’ils ont mis “agriculture” au lieu de “travail” et “vivant” au lieu de “humain”.

La transparence est importante à vos yeux

La permaculture humaine, c’est produire en interdépendance avec son environnement. Autrement dit créer et entretenir des liens avec son voisinage. Ce qui implique un niveau de transparence et de sincérité plus élevé que ce que l’on observe communément dans le monde du travail. Je ne partage pas l’info seulement quand j’ai une attente de l’autre, je partage l’info un peu par hasard, parce que j’ai un truc sur le coeur, que mes tripes m’y invitent. Et je laisse opérer la magie de la sérendipité.

Votre activité a besoin d’idées nouvelles

De par l’exposition constante à des profils très divers, si vous êtes en questionnement permanent, si vous êtes en recherche de votre modèle d’affaire, si vous recherchez de l’innovation, l’éco-working vous fournira cette exposition à l’improbable dont vous avez besoin.

Vous évoluez dans un écosystème ouvert

L’éco-working est lui-même un système ouvert. Du coup, si les frontières de votre structure sont floues, par exemple parce que vous êtes une communauté, parce que vous êtes un freelance qui travaille sur plusieurs projets, toujours à l’écoute de nouvelles opportunités, parce que vous êtes un artiste, parce que vous travaillez avec une communauté de clients, ou de fournisseurs. Un environnement qui est lui-même ouvert vous aidera à maintenir une meilleure perméabilité, à abaisser la barrière entre vous et votre écosystème.

Vous êtes fier de ce que vous faites

Exposé par la transparence et la richesse de nombreuses interactions, votre réputation personnelle est en jeu. Il serait très difficile de vivre agréablement en faisant quelque chose qui vous embarrasse, car tout le monde le verra, la pression sociale étant amplifiée par la plus forte exposition.

Vous êtes perméable aux nouvelles technologies

Mais pas n’importe lesquelles ! Les nouvelles technologies de l’information qui rendent la circulation de l’information plus fluide et nous protègent de l’infobésité tout en nous donnant les moyens d’échanger des flux non marchands. Vous n’êtes pas forcément le ou la technophile qui va tout essayer avant tout le monde, mais vous voyez l’intérêt d’adopter de nouveaux outils quand ils servent la réhumanisation des échanges. Rester au mail ne permet pas de gérer la richesse et la diversité des liens avec la densité dont nous avons besoin dans notre tribu pour réussir à générer assez d’externalités positives.

Vous avez une vision optimiste du travail de demain

Vous ressentez que l’aliénation du modèle hiérarchique pyramidal est sur le déclin, qu’il faut surtout donner du sens afin que chacun puisse s’accomplir par son travail. Vous cherchez à vous entourer de gens meilleurs que vous pour vous dire ce qu’il faut faire, plutôt que des gens conformes qui sauront bien exécuter vos demandes. En éco-working, le haut niveau de mélange des personnes de tous horizons fait que le contrôle strict du temps de ses collaborateurs est impossible, il faut leur faire confiance. Quelque chose dans les notions de théorie Y, d’entreprise libérée, de tribu agile, d’organisation opale sonne juste en vous et vous attire.

Et … vous ne cochez pas toutes les cases !

La clef de la permaculture, c’est la biodiversité. Donc la clef d’un éco-working en bonne santé c’est la diversité des profils, hors de question de définir un moule et demander à tout le monde de s’y conformer. Célébrons plutôt la singularité de chacun, et débattons de nos différences pour nous en enrichir, par l’empathie, par la sympathie, par compassion et bienveillance.

(Cet article fait partie d’une série sur l’éco-working dans laquelle je rends compte régulièrement de l’évolution de cette belle aventure. C’est le fruit d’un travail collectif, retrouvez-nous dans le Slack du projet si vous voulez les infos avant tout le monde !)

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