Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
avatar
« Le Carnet inspirales » : aphorismes, pensées et autres bêtises

« Le Carnet inspirales » : aphorismes, pensées et autres bêtises

Publié le 26 déc. 2025 Mis à jour le 26 déc. 2025 Culture
time 9 min
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 5 lectures
0
réaction

« Le Carnet inspirales » : aphorismes, pensées et autres bêtises

Je vous raconte en détail et sans détour comment j'ai vendu 600 exemplaires d'un livre d'humour en auto-édition. Spoil : je n'étais pas seul.



Trois livres, un fil rouge : l’écrit court

Mine de rien, le livre de mon ami Fred Lambin, m’a inspiré pour le présent Carnet inspirales.

Fred a demandé à quelque 40 dessinateurs d’illustrer ses 75 aphorismes.

Je me suis dit, en 2016 : pourquoi ne pas privilégier l’écrit court dans un recueil, et faire appel à un seul dessinateur pour illustrer les plus belles saillies ?

En 2018, Michel Delhalle (collectionneur d’aphorismes, écrivain, conférencier, ancien disquaire et nouvel ami) repère quelques bêtises sur mon blog et me voilà parmi d’illustres aphoristes belges dans son anthologie Belgique, terre d'aphorismes dont je reparlerai dans cette Creative Room. Ces deux livres ont dès lors mené au Carnet inspirales, qui inspire Pensées coupables en 2025 et un 3ᵉ en 2026, en duo.

Rassembler les talents, conduire une équipe

De 2016 à 2018, des mois de travail pour arriver au produit final : un livre, ou plutôt un Carnet.

Rassembler le contenu, le trier, en retirer le meilleur. Supprimer, corriger, trouver d’autres idées, les tester…

En parallèle, j’ai animé une belle équipe :

  1. Anna Conda, alias Béatrice C, la reine des mots d’esprit sur Twitter ;
  2. Cécile Bertrand, artiste de renom ;
  3. Leen Minne, collègue et graphiste ;
  4. Olivier Rouge, copywriter et stratège en communication.


Mon pote et confrère Olivier Rouge, une des clés de voûte de ce projet, est inopinément décédé le 31 mars 2021. J’espère qu’il est parti sans souffrances. Il a tenu le coup pour le Carnet inspirales et il était très fier quand notre projet est sorti fin 2018. Le nom du projet, c’est lui, l’aspect commercial et stratégique aussi. En mars 2024, ce fut au tour de Cécile Bertrand de nous quitter, elle qui avait mis tant de génie et de tendresse dans ces 40 dessins et cette couverture lumineuse.

Paix à ton âme Olivier, continue à nous inspirer de là-haut.

Paix à ton âme Cécile, dessine-nous des poux et des moutons.


Un éditeur ? Pourquoi faire ?

Informé par une auteure qui a sorti ses livres sur la plateforme belge Le Livre en papier, je décide de passer par cet imprimeur.

Très bon contact personnalisé, accessible et professionnel. En nous passant d’éditeur, nous avons un contrôle sur le prix, le contenu et le timing.

Je vais d'ailleurs les recontacter début 2026 pour remettre le Carnet inspirales sur leur plateforme.

Le comment qu’on a fait le carnet

Voici les coulisses de mon premier livre avec quelques anecdotes, publiées dans un thread (fil) sur Twitter.

Le Carnet s'est vendu en ligne (voir infra) et chez les auteurs. Passer par un éditeur qui paie 2 % brut par bouquin (on est 5) ou par des libraires qui prennent 35 % sur le prix de vente sans rien faire ? NON, merci. Nous touchions CHACUN (nous sommes 5) de 2,5 à 8 % du prix de vente du Carnet.


Un petit mot de Kathleen, libraire de Cook & Book Woluwé Bruxelles où l’on a pu trouver le Carnet inspirales. Cette librairie est en faillite en 2025.

Des milliers de tweets ont été analysés, surtout dans l’immense production d’@an_conda. Certes, quelques vannes ont échappé à notre checking et ont sans doute été créées avant nous. Mais on parle ici de plagiat inconscient, très fréquent pour des phrases comportant si peu de mots, plus que de volonté de voler l’idée d’un ou d’une autre. Statistiquement, sur 1 200 vannes, on est bon.

On a tous dans ses toilettes des livres de blaaaagues à deux euros. #LeCarnetInspirales joue la carte du zen et du chic. Chic et léger, n'est-ce pas. Parfumé et chaleureux. C’est l’instant salle de bain, mode d’emploi écrit par la journaliste Geneviève Starkit, la 6ᵉ membre de l’équipe.

Le Carnet inspirales comprend 11 rubriques. À chaque rubrique une accroche pour attraper le lecteur. Olivier Rouge a eu l’idée de reprendre des citations de la rubrique en question pour en faire une petite histoire.

Technique ta mère

On a opté pour un papier blanc full color et non un papier recyclé jaune pâle. Ce dernier est parfait pour des textes, mais pas pour des dessins, il laisse trop passer la couleur. Toutefois, il est beaucoup moins cher.


L’équipe a évité l’actualité pour alimenter le Carnet inspirales. Rien de plus lassant que de lire un livre d’actualités… du passé. Nous avons classé le livre en différentes catégories : santé, culture, santé, économie, sexe et plus si affinités…

Bien sûr, Cécile Bertrand n’allait pas illustrer 1 200 aphorismes. Nous avons donc fait une sélection serrée de 40 ‘bonnes vannes’ du Carnet inspirales.

Malgré deux relectrices grassement payées (mouhaha) et mille yeux sur chaque ligne, il reste des petites fautes, dont celle-ci. Bon OK, j’avais bu quand j’ai sorti cette bêtise et alors ?


Mise en vente, mise en ligne

Le Carnet inspirales comporte 172 pages tout mouillé. Avec la première et la quatrième de couverture, cela fait presque 2 g par page. Pour le prix, vous n’êtes pas roulé(e). D’ailleurs nous, nous ne roulons pas avec deux grammes.

Nous avons fait imprimer 600 exemplaires du carnet. La moitié à vendre par l’équipe, l’autre sur la plateforme du Livre en Papier.

Soyons francos. Parlons port. Frais de port. Les Belges qui commandent notre Carnet paieront moins de frais que les Français. Comme les Suisses. La Poste française propose des tarifs intéressants pour tout livre livré en francophonie à l’exception… de la France.


En novembre 2025, je vends les deux derniers exemplaires au Salon du livre des auteurs namurois.

La promo du Carnet inspirales

Sans éditeur c’est la galère.

D’abord, une note d’intention avec tout le plan marketing (merci @OlivierRouge), un communiqué de presse, deux pages Facebook dont une a changé de nom. Puis chacun sur son propre compte. Je poste chaque jour un inédit sur les réseaux sociaux, notamment sur Insta. Retour faible.

Nous avons sorti le livre un rien trop tard, manquant de peu les fêtes de Noël. Ce n’est pas grave, un livre n’est pas une donnée périssable et nous allons profiter d’autres moments pour promouvoir le Carnet inspirales.

Notre plan de communication a privilégié dans un premier temps les réseaux sociaux, lieu de naissance de ces quelque 1 200 réflexions, ainsi que nos cercles relationnels physiques.

Ici le lien vers le blog de l’auteure Martine Roffinella.

Ou ici, un petit article en fin de PDF édité par l’AEDE, Association Européenne des Enseignants. Aussi un petit mot de l’éditrice Ecrimagillu qui m’a incité à travailler avec Le Livre en Papier pour l’édition, l’impression et le stockage.

Collector du Carnet inspirales : le lancement du projet voici bien longtemps. Oui, écrire un livre demande du temps


Le retour presse fut faible. Un seul passage sur BX1, la TV régionale bruxelloise. Pour être repéré, il faut un réseau, un fichier de journalistes à jour, de la chance, et coucher. Non, je plaisante. Mais certains médias belges ont reçu le Carnet de notre part et ne nous ont donné AUCUNE RÉPONSE. Nous ne sommes sûrement pas les seuls à tenter de les séduire.

Le retour des lecteurs et lectrices

Avec les bénéfices de la vente du Carnet, nous avons décidé d’acheter des actions dans Twitter. FAUX ! Quand on écrit un livre, on ne gagne que dalle. Sauf la reconnaissance des lecteurs, de chouettes retours et de belles rencontres. Je vous remercie au nom de l’équipe.


Un gros compte Twitter, cela fait très plaisir


Bien sûr, qui crée et publie hérite de critiques, parfois très méchantes. Exemple ici avec du trolling Twitter.


Collector du Carnet inspirales

Voici le premier dessin de Cécile Bertrand. Un bonhomme-lampe écrit dans un carnet. Filaments, inspirants, à spirales. La version définitive de la couverture, comme sur la bio Twitter, est en négatif et légèrement pâlie pour faire ressortir le titre.


À suivre, donc !

lecture 5 lectures
thumb 0 commentaire
0
réaction

Commentaire (0)

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter Se connecter

Tu peux soutenir les auteurs indépendants qui te tiennent à coeur en leur faisant un don

Prolonger le voyage dans l'univers Culture
Métaphore
Métaphore

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joieFormulation accompagnée d'une im...

Bernard Ducosson
1 min
Noël
Noël

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joieRituel religieux invoquant la na...

Bernard Ducosson
1 min
Petite histoire de Q
Petite histoire de Q

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joieDans l'ordre des choses ordonnée...

Bernard Ducosson
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey