 
                     
                    Chapitre 9 : Un presque coma
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Chapitre 9 : Un presque coma
Les mois qui suivent, Juliette se claquemure entièrement dans sa chrysalide de silence.
Elle ne décroche plus aucun appel sur son téléphone, laissant sa messagerie prendre le relais, totalement en standby.
Elle n’a plus la force de se lever le matin pour faire semblant de partir en cours, puisque de toute façon son imposture a été mise à jour, par une facture de cantine remboursée à ses parents. Il avait bien fallu dire la vérité, mentir lui aurait réclamé une énergie qu’elle n’avait plus.
Ses parents l’envoient voir leur médecin de famille qui conclut à une dépression : XANAX/PROZAC, cocktail détonnant à 16 ans De cachets en descente, elle casse tout dans sa chambre, dans le salon, puis s’effondre, l’oreiller trempé du sel de ses yeux. Elle se gave de chocolat et de séries B, en attendant le lendemain, puis le surlendemain. Quand elle croise ses parents dans la maison, Juliette voit dans leurs yeux de la peur, le même regard, peut-être, que celui de Frankenstein face à sa créature. Elle constate que personne n’ose plus la contrarier, qu’on lui parle tout doucement comme à un enfant colérique, ou un malade en convalescence, qu’on l’observe comme une funambule ivre, au bord de la chute, mais on ne tend pas la main, on n’essaye pas de comprendre.
Cette sorte de coma psychotrope dure presque quatre mois, et puis un matin, qui ressemble pourtant à tous les précédents, elle refuse de prendre ses médocs.
Elle ne veut plus, tant pis s’il faut se prendre un boomerang d’émotions dans la figure. Elle refuse de vivre ainsi, puisque ce n’est qu’un simulacre d’existence. Morphée lui avait chuchoté cette nuit, qu’ainsi elle « les » laissaient gagner, et elle savait qu’il avait raison. Malgré son jeune âge, elle comprend que personne ne viendrait à son secours, qu’elle devait reprendre sa vie en main, vaincre ses démons, et puisque qu’elle ne pouvait pas retrouver ses agresseurs, alors d’autres devront payer. Ainsi, Juliette, se remet à faire du sport, à aiguiser ses jambes, à redessiner ses yeux de biche et sa bouche de pin-up. Elle retouche sa frange, revêt des habits sexués et entre en chasse de sa première victime.
Ses parents louent une des chambres du deuxième étage à une étudiante de l’école de commerce proche, une certaine Sophia. Juliette sympathise avec elle. Celle-ci lui présente un soir, un certain Cyrille, élève de la même promo. Plutôt pas mal, même si les filles ne doivent pas se retourner sur son passage non plus, mais bon, il devrait faire l’affaire. Il est si facile à séduire que c’en était presque décevant, un ou deux battements de cils et un rire de gorge plus tard, il lui laisse son numéro de téléphone.
La petite Sophia en rougit de rage, dommage collatéral de la froide colère de Juliette contre les Homm
Il s’agit d’une publication Prime
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                                                Une anonyme au bout du fil
                                            
                                            de
        
                                            
                                                Juliette Norel
                                            
                                        
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