

La transition sociétale de la fin de l'emploi : la meilleure chose arrivée à l'homme depuis l'invention du feu
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La transition sociétale de la fin de l'emploi : la meilleure chose arrivée à l'homme depuis l'invention du feu
Du Feodalisme au Capitalisme
Le monde a connu d’innombrables transitions sociétales, le passage de l’esclavagisme de l’Antiquité au Féodalisme vers la première moitié du premier millénaire en est une, pas la première...et pas la dernière !
Dans la transition entre le Féodalisme et le Capitalisme, les puissants ont perdu un peu de leur pouvoir total et absolu. Sous le Féodalisme, être à la Cour du Roi impliquait littéralement pouvoir de vie et de mort sur les petites gens. C’est le règne des Privilèges, une condition très difficile à obtenir et en aucun cas accessible au commun mortel. Sous le Capitalisme, on assiste à la fin des privilèges, certains puissants sont des roturiers. Le Capitalisme rend l’accession au Pouvoir, la Richesse, démocratique. Il faut


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Mario Dangelo il y a 15 heures
un autre scénario se dessine autour de la.lutte pour les ressources rares nécessaires à la poursuite de la société occidentale et son développement durable. En tout cas l'Europe a peu d'atouts pour ce futur : peu d'avantages comparatifs aux US et à la Chine perdant les marchés mondiaux étranglée par trois super puissance qui la menacent dans le numérique (US), dans l'industrie des biens physiques (y compris de la transition écologique) et des son intégrité territoriale et d'influence géopolitique (Russie, US et à terme Chine).
c'est plutôt un appauvrissement généralisé qui se dessine pour la France et une partie de l'Europe avec risques de désintégration sociétale et régimes illibéraux.
j'espère que je suis trop pessimiste !
Thierry Curty il y a 14 heures
Non, on s'en fout des ressources rares, il n'existe pas de ressource susceptible de manquer. Après, il n'appartient qu'à l'Europe de cesser de se laisser dépasser par les autres en s'acharnant à rester au 20e siècle à tout prix. C'est clair que si on veut absolument n'être qu'une île du 20e siècle au milieu de superpuissances du 21e siècle, c'est tout-à-fait possible. Mais ça ne résulte pas de conséquences géopolitiques, uniquement de volonté politique.
Si le travail c'est bien, que tout le monde doit travailler, alors on fera faillite et les autres prendront notre place et nous serons leurs serfs.
Daniel Muriot il y a 13 heures
Je pense que nous sommes déjà entrés dans une phase d'appauvrissement qui va aller croissant avant que suffisamment de monde ne se réveille et ne se secoue pour rejoindre ceux qui cherchent déjà à bâtir autrement. Sans vouloir casser le moral à tout le monde, nous avons mangé notre pain blanc et il va y avoir de mauvais moments à passer.
Thierry Curty il y a 13 heures
Tout-à-fait, inéluctablement, nous allons devoir passer par une phase qui pourrait durer une trentaine d'années qui sera assez épouvantable. Mais la société est ainsi faite qu'elle ne lâche qu'une fois faillie.
Mario Dangelo il y a 15 heures
Analyse intéressante mais trop franco-centrée ou occident-centrée. Scénario me paraît fondé sur une hypothèse peu probable. On crée des emplois en Chine tous les jours (et aussi au Vietnam ou en Indonésie. ou sont les travailleurs citoyen. nes dans ces modèles ?
Thierry Curty il y a 14 heures
Ah non, la Chine perd des emplois à vitesse grand V et il y a belle lurette que les jeunes ne veulent plus travailler. Ils se couchent pour protester contre le travail. En Chine ils délocalisent et automatisent à donf, bien plus que nous et ce quand bien même la Chine est sociétalement beaucoup moins avancée que nous. Le Vietnam ou l'Indonésie sont eux des émergents, ils n'ont pas encore vécu leur phase de développement économique par la production industrielle de masse, ils viennent seulement d'y entrer. La Chine a encore 30 ans de retard sur nous, le Vietnam et l'Indonésie au moins 50. Mais les asiatiques ne sont pas comme nous, ils ne croient pas que le travail est important. Pour eux, ce qui doit être fait doit être fait, c'est dans leur philosophie, ils se fichent de savoir comment c'est fait. Si faire quelque chose nécessite de travailler, alors ils y consentent, s'il est possible de le faire autrement, du moment que c'est fait, ça leur convient aussi. L'idéologie du travail est purement occidentale et en particulier européenne. Aux USA ils s'en foutent, des tas de gens vivent sans travailler par d'autres moyens et ça ne gêne personne. C'est d'ailleurs pour ça qu'ils se fichent que des dizaines de millions de gens n'accèdent pas à la santé et vivent comme des clodos. En Europe, nous avons un leitmotiv : tout le monde est un esclave et doit bosser. De fait, tout ce qui compromet l'emploi est rejeté.
Daniel Muriot il y a 23 heures
Un article très intéressant. La transition sociétale présentée de façon simple et claire.
Quand on te lit, l’économie contributive apparaît comme l’évolution naturelle de notre société. Et il est vrai que nombre d’entre nous peuvent déjà descendre dans la rue, ouvrir les yeux et voir des modèles qui commencent à bourgeonner ou qui fonctionnent déjà à petite échelle.
J’aurai juste une remarque concernant les illustrations : Celle censée représenter l’économie contributive est la même que la précédente.
Thierry Curty il y a 21 heures
Ah mince, je vais la remplacer, merci.
Thierry Curty il y a 21 heures
Ah mince, je vais la remplacer, merci.