L’amour est un possible

qu’on n’arrache pas à la vie.

Il en adoucit les contours

ou ce n’est pas de l’amour,

Mon Amour.

Ce n'est qu'un poème.

B.O. parce que hein, j'ai eu l'impression de cocher un certain bingo printanier en la découvrant ... :

https://youtu.be/Ai4NNnGyKOo?si=WOgCL-2EzT2yb24p

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Certains jours, je me dis que c'est moi qui crée des monstres partout. Que ça va aller. Qu'on va récupérer la situation.

Et d'autres viennent me rappeler de plein fouet que tu es un charmeur de serpents à qui tu fais avaler des couleuvres.

Y a trop de monde sur le qui-vive là où tu m'invites, trop d'échos et de poitrines quasi nues ou autre leitmotiv érotique... quémandant ton attention et plus, pour que tu sois un mec sain et/ou repenti.

"Tu t'aides", écrivais-tu ? En quoi avoir une vie difficile légitimise la duplicité et la concupiscence ?

Quand bien même elles seraient toutes au courant et ok avec ça, le polyamour ( ou ce truc approchant ), cela réclame un soin équivalent à chaque personne pour qu'elles se sentent épanouies. Ou alors, c'est juste du profit de la part d'un connard certes très intelligent mais sans scrupules.

Pour le coup, je n'ai plus mal au bide quand je vais voir où tu ne m'attends pas, maintenant que je suis désabusée. Je me poste aux alentours les jours qui suivent et j'attends simplement de voir les crossover des autres qui me rappellent à l'ordre ...

Mais ce début de semaine, la féministe convaincue doit se battre contre la romantique à la con et ça m'enlève des tas d'heures de sommeil.

J'aurais pu rester pour l'ami - et seulement l'ami - mais ... le constat est que si c'était ce que tu voulais, tu serais déjà venu me le demander en privé, non ? : " Et si tu restais maintenant qu'on s'est bien pris le chou pour les 10 années à venir ? ... "

... Non ?

J'ai réouvert ma porte mais je n'ai pas le monopole de tes clés de lecture, ni du courage ... et j'ai déjà vécu ce genre de situations qui m'on abîmée.

Tu auras donc constaté que je suis en crise aiguë de romantisme. Que c'est très difficile pour moi de ne pas avoir l'esprit qui ricoche sur tes créations, propos ou partages, de ne pas avoir envie de faire moi aussi écho. De façon pas très originale, donc : de faire comme les autres et alimenter ce qui n'a pas besoin de l'être ...

Néanmoins, je me dis que ç'est toujours ça de pas perdu - ces petits bouts de poésie - dans tout ce temps que je perds à penser à ce grand n'importe quoi.

Vander, si tu n'as pas l'intention qu'on garde un lien amical, je vais peut-être poursuivre ça comme ça et me protéger. Je préfère m'autoriser des échos de temps en temps parce que j'en aurais besoin et que cela me fera sourire, sans que cela nourrisse des conséquences ou attentes.

Non, je suis désolée mais y a plus de promesses qui tiennent ... Celle de début d'année était pour l'homme que je croyais intègre, pas celui qui rend des visites virtuelles nocturnes à tour de bras ...

Sans explications réelles, cette promesse ne tient pas.

Te lire est hélas toujours un plaisir et tout ça me rend triste.

Mais ici, dans la vraie vie, je ne suis pas encore sauvée. Je ne peux pas perdre de forces dans tes circonvolutions, fussent-elles ... tout ce qu'elles sont...