Dans un village ancien, l'abondance régnait, Où l'homme et la nature en paix cohabitaient. Les nouveaux arrivants étaient célébrés, Leur présence et leurs dons, toujours appréciés. Mais vint un temps sombre où les récoltes manquèrent, Les disputes éclatèrent et les cœurs se fermèrent. Les puissants, par leurs mots, les esprits corrompirent, Et les nouveaux venus, de maux, furent accusés. Dans l'ombre, des esprits troubles et malveillants, Exploitaient la peur, divisant les habitants. Les arrivants cherchaient refuge et espérance, Mais ne trouvaient qu'hostilité et méfiance. Les anciens, gardiens des sagesses d'antan, Revirent un rituel oublié avec le temps. Un bouc blanc, symbole d'innocence et de pureté, Portait les fardeaux, puis dans la forêt était libéré. Les sages décidèrent d'inviter tout un chacun, À la cérémonie pour retrouver le chemin. Le grand Esprit, d'unité et de compassion, Rappela l'importance, face à l'obscure division. Elle enseigna que blâmer autrui pour nos épreuves, N'était qu'une illusion, une fausse manœuvre. Les villageois, touchant le bouc, leurs peines confièrent, Reconnaissant que leurs destins étaient liés, sincères. Libéré le bouc, la forêt l'accueillit, Et le village, peu à peu, son harmonie retrouvit. La prospérité revint par l'action collective, Chacun s'engageant, devenant plus inventif. Rappelons-nous, le bouc émissaire est une échappatoire, Pour détourner le regard des véritables histoires. Nous sommes tous liés, responsables de notre sort, La division ne peut être notre confort.

L'harmonie vraie demande inclusion, pardon, Responsabilité, et une nouvelle vision.

Célébrons nos différences, sources de richesse, Pour construire un avenir empli de sagesse.

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