Place Louise de Bettignies
Place Louise de Bettignies
Lorsque je rencontrais Louise de B. pour la première fois, ce n’était pas pour ses beaux yeux, mais pour ceux de mon fils .
Dans l’attente de sa venue, je jouais à la boute-roue comme on joue à la pétanque.
Je toquais aux burgets et priais pour qu’ils ne s’ouvrent point, par crainte de voir surgir quelque monstre moisi et vénéneux .
Et puis le temps a passé ...
La maison de Gilles de la Boë est toujours debout .
Louise est toujours là.
Mais mon fils a disparu
et la place de mon coeur demeure vide .
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