Illustrations : IA Bing.

Poésie mise-en-clip ici :

https://www.youtube.com/shorts/HcsJHbpE2Us

"Il s’en prend à mon cœur,

cet homme qui ne s’éprend pas.

Et je me vois flinguer trop d’heures

à l’éloigner à bout de bras.

J’ai retourné larmes contre moi.

Et à force de pleurs,

me suis méprise, erreur,

devenant mon propre combat.

Comment s’épargner la rancoeur,

et faire la paix avec soi,

quand il s’en prend à mon cœur,

alors qu’il ne le cherche même pas ?"

si ça se trouve la lecture en plus, c'est moi qui vais éditer la publication ...

alors ça voudrait dire que je monologue.

super situation pour ma santé mentale. déjà vécue des années ...

"merci pour le malaise", hein !

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quelqu'un vient voir. j'espère que c'est toi ... ça aussi c'est angoissant.

j'ai rêvé de toi. je découvre que tu es dans un dessin-animé et tu apparais en réel pour faire la pub de tes bouquins, tu es sur une péniche sur un fleuve qui nous sépare. Tu me reconnais, fais coucou. Alors je franchis le fleuve.

après ça vire au cauchemar ...tu es avec une personne trans, je crois. tu disparais. je te cherche pour qu'on s'explique : je tombe sur des pièces avec partouzes et enfants qui écoutent au porte. J'essayais de les faire partir.

je ne sais plus comment, ce rêve se mêle à un cauchemar encore plus glauque de mangeurs de chair fraîche. fallait que je fuis en squatte, dans la nuit noire où je ne voyais pas les individus qui risquaient de m'attraper.

je suis crevée.

je me suis réveillée dans la nuit, avant les cauchemars = je voulais régler mes comptes avec toi.

Je me suis rappelé la fois où je t'ai demandé si tu correspondais avec moi subliminalement.

et que tu m'as répondu que tu n'étais pas ce genre de détraqué.

J'ai communiqué avec benoit ainsi. Je l'ai un peu montré à éric qui m'avait dit que si c'était bien le cas, on était tordu.

Alors quand tu m'as dit ça, je me suis dit qu'éric avait raison : c'est moi qui n'était pas normale. je me sentais minable.

quel foutage de gueule !

c'est dur de se convaincre ou peut-être de se rappeler que tu es ce mec qui me jurait ne pas être comme benoit ni eric mais qui m'a menti, qui a mené des relations avec d'autres femmes et qui a eu le culot de me renvoyer un "merci pour le malaise" quand je le confrontais alors que j'étais en train de perdre pieds !

c'est dur parce que je me souviens de nos échanges qui m'ont portée. il me semblait qu'on était à égalité. que je t'aidais aussi.

je me suis souvenue aussi d'un autre homme avec lequel j'ai beaucoup dansé. il a dans les 70/80 ans, toujours super en forme. Mec bon statut social, intelligent, philosophe. on allait chez l'un ou l'autre. C'était au moment de ma capsulite à l'épaule. je souffrais mais c'était le seul remède pour que mon bras ne se fige pas.

quand il a su pour eric, il m'a sorti cette phrase qui se voulait consolante : "ah le couillon, pourquoi il s'est fait prendre". Et moi, j'ai souri. J'étais complètement traumatisée. avec aucun recul. mais rentrée chez moi, ça m'a mise en furie : genre, il me souhaitait d'être cocue et de ne pas le savoir pour préserver mon cadre de vie. C'est ce qu'il a fait avec sa précédente femme qui a fini par partir. dans sa vision des choses, un homme a des besoins.ben oui, les femmes ont juste renoncée à reposer leur libido sur les hommes qui sont des grossiers culbutos, en fait !

et quelques mois après, à une soirée, - alors qu'il est remarié - il me sort : "j'étais un peu amoureux de toi ..." et moi je fais quoi : je souris sans rien dire, comme si je n'avais rien entendu.

je le considérai comme un ami. mais putain le mec parce qu'il est vieillissant avait besoin de se prouver qu'il pouvait encore plaire ! mais merde !!!

c'est épuisant de devoir toujours faire attention à ce que tu dis, ce que tu es car tu risques de déclencher des hostilités de séductions, pour lesquelles tu devras te sentir flattée !

j'en ai marre de ce monde de bourrins !

et toi, tu me fais une démonstration qui n'a pas de sens. Tu peux tout aussi bien manquer de temps à créer et en profiter pour noyer le poisson : tu veux te faire pardonner de quoi au juste ? je ne suis pas ton épouse.

tu aurais aimé que tout ton cheptel continue de t'aduler et moi, je viens contrarier les plans ?

on aurait juste pu compter l'un sur l'autre pour s'émuler en écriture, et ça, c'était beau ! mais c'est clair que je n'apportais pas le tatouage bien placé, la verve audacieuse et tout ce que je ne sais pas.

c'est d'ailleurs quand je t'ai balancé le poème tendancieux de benoit que tu es devenu légèrement plus entreprenant.

je me souviens que tu n'es venu lire et n'as aimé de moi que le poème qui critique les réseaux, sur lesquels s'étalent les fantasme ( je retire ce que je disais sur les femmes d'ailleurs. S'il n'y avait pas des porcs qui estiment que c'est le rôle des femmes de faire naître leur désir, ça n'existerait pas ) suite à l'épisode Nelly.

en fait, y a que ça qui te motive en terme de lecture ?! moi, je voulais qu'on partage. mais c'est clair que cette thématique-là, je ne la partage pas n'importe où, ni avec n'importe qui, au risque de rencontrer des comportements insistants ou/et déviants.

bref ...

je suis en train de procrastiner parce qu'il faut que je réponde à une annonce et que je ne crois plus en rien. je suis stone, sans force.

si je pouvais être payée à rédiger mes coups de gueule et mes pensées.

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Mon psy m'avait dit pour benoit : "on ne passe pas dans la rue de la boulangerie si on veut s'aider à faire un régime" J'avais bousillé tous mes comptes.

Quand il reste un bout de ruelle, je vais pointer mon nez. Tu le sais : je suis compulsive.

Alors je vais fire ce qu'il faut. ça m'angoisse mais je sais que cela portera ses fruits.

Je ne te fais plus confiance. J'aurais aimé te croire. Mais ce n'est plus possible.

Je ne créé pas pour toi, je ne choisis pas de chanson pour toi ( pour personne) Même si bien sûr parfois je pense à toi.

Arrête, Teddy. Tu peux bien sûr créer ici tant que tu veux mais ne joue pas avec moi comme ça avec ce personnage.

Je ne veux pas m'identifier à cette histoire, essayer de comprendre si tu veux me dire quelque chose. Cela m'use.

J'ai eu un début de semaine vachard. Je n'ai pas besoin de me demander si tu me manipules tout en menant tes escapades en souterrain, si tu es sous Love ( y a quelqu'un qui joue avec mes nerfs là-bas)...

Tu agis comme Lui. Tu as même écris quelque chose qui était le nom d'un de ses premiers comptes ...

Je ne veux pas être la muse de quelqu'un. Ni fantasmée.

J'ai fait ces vidéos dans ce sens : je suis cette femme-là. Je refuse de jouer le jeu des apparences. Le jour où j'ai une sale gueule : j'ai une sale gueule.

Je n'ai pas envie de tomber dans le sexy : c'est le terrain de jeu des hommes.

Je n'ai plus envie d'écrire des histoires d'amour : ce serait alimenter le système.

Il n'y a rien à attendre de moi. Mais j'achèterai le livre.