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Fitzcarraldo (Werner Herzog, 1982)
Veröffentlicht am 9, Sept., 2022
Aktualisiert am 9, Sept., 2022
Kultur
4 min
Kultur
Veröffentlicht am 9, Sept., 2022
Aktualisiert am 9, Sept., 2022
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Fitzcarraldo (Werner Herzog, 1982)
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Et si c'était le rêveur fou qui avait vu juste? Terry GILLIAM avait son Don Quichotte perdu dans la Mancha, Werner HERZOG son Fitzcarraldo "conquérant de l'inutile" et les deux réalisateurs ont en commun d'avoir entrepris des tournages homériques à la hauteur de leurs projets démesurés. Mais à la différence de Terry GILLIAM dont la première tentative se soldera par un échec, Werner Herzog, animé par le souci de coller au plus près d'un réel pourtant semé d'obstacles a priori impossibles à franchir parviendra au bout de son aventure. D'une certaine manière "Fitzcarraldo" n'est autre que le réalisateur soulevant des montagnes pour donner corps à son rêve. Et c'est cette sensation de voir un rêve se concrétiser dans le réel qui rend le film aussi fascinant. Il y a en fait deux parties dans
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