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Pour tant de sérénité

Pour tant de sérénité

Publié le 26 mai 2021 Mis à jour le 7 mars 2024 Arts
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Pour tant de sérénité

Parfois lasse du décor qui m’entoure je suis en quête d’un univers apaisant, farfouillant dans mes livres d’art pour invariablement être attirée par 
L’Entrée d’un bois
cousue d’arbres sous un éclairage d’après-midi finissant,
bois au coeur duquel j’imagine l’ombre d’une femme patienter - La Rêveuse à la fontaine.

Douceur
             dans les teintes
             dans la pause
             dans le froissé des tissus et la délicatesse des branches,
             en chacun de ces tableaux
Entre lesquels je n’ai su choisir parce que pressentis comme une suite l’un de l’autre.

Avec le paysage on découvre Ville-d’Avray plus à travers le regard du promeneur que celui du peintre : on sent presque l’air léger qui ne soulève pas encore les feuillages mais caresse notre peau au cours de notre avancée vers le sentier qui s’enfonce, là où il doit faire beaucoup plus frais.
Et si vous vous penchez, un tout petit peu plus je vous prie, vous verrez le personnage qui s’éloigne

Vers une fontaine près de laquelle se trouve sans doute
La jeune Rêveuse qui
dans ce portrait
Une main sur l’urne l’autre sur sa joue pâle
crée l’équilibre entre elle et le décor
bien que notre oeil l’oublie pour les touches vives de son tablier
                                                 pour le volume de sa jupe contre la pierre lisse
Offrant le privilège illusoire de la toucher.

On douterait presque du nombre d’esquisses cachées derrière l’aisance du pinceau, de cette calme volonté qui cerne son sujet pour renouveler sans cesse la gageure de «voler des morceaux de nature ».

 

Ô Combien aurais-je aimé être Corot pour avoir peint ces deux tableaux !

Photo de couverture : 
Corot - livre de Cécile Amen, crédit Akg-images gmbh, Éditions Place des Victoires
Corot - livre de Vincent Pomarède, L’Entrée d’un bois Ville-d’Avray, crédit Édimbourg, National Galleries of Scotland, Éditions Flammarion

Film : Chantal Perrin Verdier - Sources : voire ci-dessus - Musique : Brahms - Extrait de la Symphonie n°2 en ré majeur.

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