

À la ligne.
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À la ligne.
Photos : Pinterest
Il parle à l’âme - et qu’est-ce qu’il y peut ? -
c’est aux femmes auxquelles il s’adresse le mieux !
Il papillonne à faire battre nuée d’Elles :
Il parle au choeur mais avec une visée personnelle
qui en chaque rose, finit par se nacrer en émois.
Si bien que ses perles nouvelles, chapelet éclaté,
espèrent dévotement être la prochaine priée,
-la prochaine de son choix ! -, à lui redonner foi.
Il pêche à la ligne, le leurre enrobé de douceur
auprès de néo-naufragées à la dérive,
et rondement mène cursives incursives
pour que lui reviennent les secrets aux coeurs.
Ses dires, - c’est dire ! -
contre genou à terre et quelques vers tendres,
convainquent les sirènes d’enjamber les mers,
d’épouser les déserts et de l’y attendre !
Maître des vents, il fait tourner leurs têtes
de pantines à graciles girouettes.
Sous son souffle sirocco, les plis au désir écarlate
des coquelicots s’écartent, sur son mistral glaçant,
leurs pétales s’empalent, s’écartèlent coulées de sang.
Il pêche à la ligne aux bancs des abîmées et seules,
l’excuse de l’amour engoncé ras-la-gueule.
Et en intimes apartés, il effiloche leur méfiance
de beaux discours, papier-glacés de bienveillance.
Il pêche à la ligne, la mégalo magnifique tissée en filets.
Il ratisse ainsi leurs étreintes, aux féminines, aux rêveuses,
à la prudence endormie, - aux belles dedans tombées !
Tombées bêtement amoureuses ! De foutrement aguicheuses !
Si elles étaient innocence, n’auraient-elles lutté ?
Car lorsqu’elles mordent au refrain de l’une de ses rengaines,
il éprouve à quel point elles lui appartiennent
et les ferre pour de bon. Plus de retenue qui tienne !
Et comme elles désirent, et lui plaire, et lui faire plaisir,
elles prennent poses et exécutent leur pudeur,
pour qu’avant il s’en aille, il vienne,
et pèche à la ligne - l’éjaCalculateur.
Et si par mâle heurt, à l’une affleure
malgré leur réseau soliflore, leur sort à toutes,
sa machine à écrire fait arrière
le temps qu’il faut au temps qui fauche les doutes.
Car il sait d’expérience que patience
est sainte mère de toutes les résiliences.
Que dans la durée des saisons, la raison hiberne.
Que l’envie d’être aimée gagne et que lucidité se berne.
Alors quand il réapparait, l’amant virtuel 2.0
n’a plus qu’à s’amender de n’être que lui !
Et le plus beau dans son numéro,
c’est que chacune au pardon crie
devant l’évidente erreur et leur ineptie
pourvu qu’il demeure dans sa vie !
Et d’année en année, Il couleuvre ainsi sa cours
en noeud tout autour de son égo
qui gonfle tout autant que leur amour !
Et comme dans ce jeu de déplacements, roule, roule la boule
sur le tapis en feutrine qui couche l’infini en promesses,
c’est ainsi qu’il estime que dans ce jeu de queue,
il est homme qui jamais ne ment, puisqu’il en est deux
qu’il couronne de respect quelle que soit la houle
de ses humeurs - deux que jamais il ne délaisse.
L’idéale originelle, prémices à ses rêves d’ailleurs
et l’unique légitime dont il sèche chaque jour les pleurs.
Et moi, en qui tout prenait l’eau,
je me suis peu à peu rivée à son radeau de mots.
Et puisque, lorsqu’elles sont tourmentées, les vagues
ramènent à se côtoyer au plus près du blanc de l’âme,
pas plus perle fine que toutes ces autres à son collet,
je n’ai soupesé de suite ses mises pour drague.
Et je me suis éprise de ce que dans ses yeux, je lisais …
À vouloir qu’il m’en dise de ces mots placebos
ou au moins me concède un bras de son abri,
afin que j’embrasse un peu moins les tasses d’eau,
bien plus sa chevaleresque clavicule à-même la peau
et son monde intérieur qui m’était si familier
comme si j’en étais seulement hier partie.
Un coeur serré ne lâche pas aisément prise,
même sous les poussées de nausée
aux commissures du passé.
Si je m’écorche encore à ses traitres coraux,
je sais toucher une île qui ne se dérobe,
et qui toujours m’offre l’orée d'une aube.
Car quand bien même je serais à nouveau
ballotée par la baille, le jouet usé des lames,
quand bien même la vie rabâcherait ses vacheries,
et dévieraient l’espoir, mon corps, ... jamais la poésie !
Alors je me penche et m’épanche dignement
sur mes hanches aux cicatrices filées
pour ne jamais oublier de relire le seul récit
qui ne m’en ait jamais conté :
« Ils plantent salement leurs dents
et plaidoirie de couteaux
dans la chair des femmes
quand ils mentent effrontément,
les Arracheurs d’Idéaux. »
Pour toutes ces femmes dont tu n'as pas pris soins.
BO : https://youtu.be/qMNLOTk-y7w?si=GmdaNxjl8lSrcetw
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L’algorithme a eu ta peau.
Titre provisoire de ton recueil qui ne verra jamais le jour : « Le tatouage de trop. » J'ai remonté le cours des jambes ( loin ) et suis restée interdite … Et douloureuse pour elle.
Vu le nombre de « coïncidences » qui n’en sont pas, les probabilités que tu oeuvres comme ça depuis des lustres, avec moult autres proies sont exponentielles !
Tu ne cessais de parler de l’enfant que tu étais et de ses rêves.
C’était à ça qu’il rêvait ? Essuyer ses frustrations en manipulant des femmes - celles qui te rendent justement hommage pour ton talent ?
Mais surtout, as-tu seulement pensé à l’enfant et en les rêves de chacune d’elles ?
Putain de manipulateur ! Talentueux connard, oui.
Peu importe ce que je vais publier désormais, comme pour B. ( qui a eu le mérite de parler de moi à son épouse. Une posture qui s’est au moins une fois rapprochée de l’honnêteté. ), je le fais pour moi.
Et pour le coup, toi, sens-toi libre de m’oublier.

