Infolettre #1
Infolettre #1
Infolettre #1
Bonjour à toutes et à tous.
Ç'aura échappé à tous, ou presque, mais j’ai entièrement remanié mes Creative Rooms sur Panodyssey. La raison est simple : j’abandonne.
La lutte est vaine face aux moulins et mon stylo fait une bien piètre lance. J’ai donc pris le parti de cesser la lutte inutile. Ceux qui veulent me lire me liront. Ceux qui veulent manifester leur intérêt par un, j'aime, un commentaire, un partage le feront. Ceux qui veulent continuer d'écrire des pseudos haïkus merdiques le feront.
Le virulent journal d’un Dacquois a donc disparu, tout comme l’atelier, les collaborations et l’érotisme. Il reste seulement des chambres d’écriture épurées de toute polémique. J’avais annoncé ce changement avec une note dans le flux de Panodyssey et je le confirme avec cette première infolettre. Le temps file et je veux consacrer mon énergie à écrire et à vivre de ma plume. Cela implique de laisser derrière ce qui est toxique et ceux qui sont toxiques.
Pour les années qui me restent, mon existence va donc s’articuler autour de Gascq, mon grand projet d’écriture, et par quelques nouvelles indépendantes dans le pêle-mêle dédié. La poésie fait figure d’exception, puisqu'elle est mon oxygène. Mais, tout le reste passe à la trappe.
Panodyssey & Le Flux Littéraire
Deux endroits servent à abriter mes publications : Panodyssey bien sûr, car c’est à mes yeux la seule plateforme encore éthique dans ce monde gangrené et Le Flux Littéraire, le site que je partage avec Gabriel. Même si de dernier a choisi Substack et Le Flux Littéraire. Chacun son choix quant à sa maison principale et sa résidence secondaire. Vous voyez, je deviens sage, Gabriel est toujours vivant malgré son premier choix merdique.
Mastodon reste plus confidentiel afin de poster ce qui n’a rien à voir avec l’écriture.
Cette première infolettre a donc une valeur introductive pour celles qui vont suivre. Au programme, des informations, des confidences, des liens vers des lectures. Toutes ces infolettres seront gratuitement accessibles, contrairement à mes publications qui méritent une juste rémunération. Pour ne pas dire une juste reconnaissance du travail effectué et du plaisir à lire, aimer ou détester.
La fréquence n’est pas encore définie. Elle dépendra de mon travail bien entendu, mais également des aléas de la vie et de ses impondérables. Je vais presque me ranger à l’avis de Gabriel pour qui ses trois lettres mensuelles sur Substack sont une base. Cependant, notre approche et nos supports sont différents. Ne soyez donc pas étonnés si je me limite à deux lettres mensuelles sur Panodyssey. Même si l’effet n’est pas le même entre une publication sur Panodyssey et un envoi par courriel.
De quoi parlera la prochaine ?
Ma prochaine infolettre parlera de mes écrits passés dans l’intervalle. Poésies, nouvelles, mais également personnages réels ou imaginaires. Je donnerai aussi des informations sur ce qui arrive, notamment la création de ma nouvelle Krampus et le Jólakötturinn. La nouvelle sera, quant à elle, réservée aux abonnés Panodyssey ou Le Flux Littéraire.
Je partagerai sans doute mes lectures aussi. C’est là un des avantages à laisser les combats à ceux qui en ont la charge : on gagne du temps pour écrire, certes, mais on en gagne aussi pour privilégier un point essentiel à la création littéraire. Lire est sans conteste le second conseil à donner pour qui souhaite tenir une plume. Le premier étant évident : écrire.
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Line Marsan vor 2 Stunden
Jean-Christophe, je me trompe ou bien tu milites quand tu écris "Une infolettre via Panodyssey Pro et des Creative Rooms éthiques feront de Panodyssey l'incontournable média de demain" ? Tu verrais le format info-lettres comme:
- un supplément d'authenticité ?
- une manière de faire reconnaître Panodyssey comme une "couveuse" d'auteurices éthiques ( au sens "garanti.e.s sans IA)?
- un moyen technique de booster le référencement naturel de Panodyssey et sur Panodyssey ?
Jean-Christophe Mojard vor einer Stunde
Je ne vais plus me battre, certes, mais ma présence quelque part, comme tout un chacun, est un acte militant en soi. Regarde, tu m'as suivi ici.
Oui, l'infolettre est une authenticité qui permet de retrouver une proximité avec ses lecteurs. C'est aussi une forte remise en question de soi-même. Sur Le Flux Littéraire, j'ai une vingtaine de membres, mais 3 d'entre eux ont choisi de ne plus recevoir l'infolettre sans pour autant cesser d'être membre.
C'est la preuve que les lecteurs reprennent le pouvoir. Les 17 autres conservent ce mode de contact. C'est une fidélité que tu ne peux pas mesurer avec des statistiques de lecture.
Panodyssey avec son format éthique, responsable et plus tard, son infolettre a toutes les cartes pour être la couveuse, la pouponnière d'autrices et d'auteurs? Oui.
Pour se démarquer, il faut bien être autre chose qu'un "Wattpad like", qu'un LinkedIn pompeux dopé à l'IA. Il faut être un Panodyssey Pro.
Bref, je suis où je me sens vivre. Et c'est le seul moyen d'écrire convenablement.
Daniel Muriot vor 2 Stunden
Retrouver le temps de lire est aussi devenu une priorité pour moi depuis quelques temps. Demander à notre esprit de fournir des efforts sans le nourrir est inhumain.
Et j’avoue que je partage de plus en plus ta vision sur la juste reconnaissance du travail fourni et du plaisir de lire.
C’est sur qu’en son temps, ça m’a fait plaisir de voir les statistiques de lecture grimper. Mais c’était avant. Pour ne pas aider, je remarque de plus en plus que la gratuité ne remplit même plus tellement son office dans le domaine.
Jean-Christophe Mojard vor einer Stunde
La gratuité est un leurre statistique d'une avidité sans borne. C'est un parasite qui te demande toujours plus de productions. Puis, lorsque tu commences à faner, tu n'es plus qu'une branche de bois mort que seuls quelques champignons arpentent encore.
Moins de "followers", moins de lecteurs, mais plus de proximité avec eux. C'est bien ce que tu prônes d'ailleurs, l'authenticité et l'artisanat au lieu de la production industrielle ultratransformée.
Daniel Muriot vor 59 Minuten
C’est exactement ça. C’est bien ce que je prône.
Alexandre Leforestier vor 5 Stunden
Je confirme, à force de me battre, je n’ai plus le temps de lire…
Jean-Christophe Mojard vor 4 Stunden
C'est un constat, en effet, qui ne souffre d'aucun contre argument. Depuis que j'ai cessé de combattre les moulins, je retrouve le temps de lire. Deux romans terminés en une semaine, c'est dire !
Alexandre Leforestier vor 5 Stunden
Publication très très intéressante. Ce qui confirme le besoin d’info lettre, chantier 1 de 2026
Jean-Christophe Mojard vor 4 Stunden
Effectivement, l'infolettre sera très probablement le moyen "média" de référence pour se démarquer en 2026.
Pourquoi ?
Parce que les publications générées par l'IA sont trop présentes sur les réseaux. L'utilisateur subit cette avalanche avec un effet expérience déplorable.
Une infolettre, qui ne sera pas personnelle, qui sentira l'IA entrainera un désabonnement. Donc l'interêt de ce moyen média trouve sa place par une plus grande authenticité, une relation plus personnelle avec son lectorat.
Une infolettre via Panodyssey Pro et des Creative Rooms éthiques feront de Panodyssey l'incontournable média de demain.
Alexandre Leforestier vor 4 Stunden
Merci beaucoup JCM pour ces lumières ! ✨✨
Jean-Christophe Mojard vor 3 Stunden
Lumières est un grand mot. C'est une opinion personnelle ressentie avec mon usage de l'infolettre et de la constatation des coups de gueule qui fleurissent suite aux publications IA formées, IA lissées, de plus en plus nombreuses.
Bernard Ducosson vor 6 Stunden
Je préfère les "au revoir" aux adieux : ils permettent de prendre le temps de réfléchir, des deux côtés. A+l'ami !
Jean-Christophe Mojard vor 6 Stunden
Qui parle d’au revoir ? J’abandonne les billets d’humeur, les écrits militants. Je ne remets pas en cause ma présence ici et encore moins mes publications.
Line Marsan vor 7 Stunden
Je n'ai pas tout compris car je suis arrivée il y a peu. Mais je te suis ! 😉
Jean-Christophe Mojard vor 7 Stunden
Une orientation "écriture" en laissant de côté les combats inutiles, les chiffres d'avidité égocentrique, pour ne servir qu'un intérêt : celui de produire.