

Chapitre 28 : Perséphone 2.0
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Chapitre 28 : Perséphone 2.0
Le lendemain de leur retour d’Angers, alors qu’ils sont en congé pour quelques jours, elle poste sur Facebook des photos du mariage… Parce qu’il parait que ce sont des choses qui se font. Elle trie, jette les clichés sans pitié, n’en garde que les meilleurs, ceux où le pourrait penser que tout ceci n’est pas du chiqué, pour entrer dans sa légende personnelle. Soudain, un pop-up s’affiche sur le côté droit de son écran. Un message sur Messenger qui semble venir d’un autre temps…
Nelson…
Le cœur de Juliette manque un battement. Elle se retourne brièvement pour localiser William et clique pour lire :
Magnifique photo…Tu es très belle… Mais je ne reconnais pas ce sourire, on dirait que ce n’est pas « vraiment » toi, est-ce que tu es sûre que tout va bien ?
Quoi ? ? Le moins, qu’on puisse dire, c’est qu’il a le sens du timing ; lui ? Il fait quoi sur mon mur ?
Juliette piquée d’être ainsi démasquée presque une décennie après le dernier échange, mais touchée malgré tout et presque rassurée de le savoir toujours présent en arrière-plan de son décor, referme d’un geste brusque son ordinateur en s’efforçant de se convaincre que tout va bien.
Que le chaos opaque qui l’entoure n’est que passager, pourtant, les jours et les nuits se suivent sans que la situation ne s’apaise. Will et Juliette en illustres inconnus, mariés pour le meilleur qui ne connaissent plus que le pire. Pas de lune de miel…Juste un huis clos étouffant où l’on ne se donne pas vraiment la peine de faire semblant s’il n’y a plus de témoin. Et puis, le téléphone qui sonne encore, pour dévoiler un énième mensonge de Will.
Le traiteur n’est pas payé, elle est sommée de régler la dette. Comme une histoire qui se répète encore ; une fois de trop… Cette fois, elle appelle son banquier devenu celui du couple après les ennuis de Will. Sa voix est comme un baume à travers le temps, toujours réconfortant, pragmatique, calme. Pourtant, lorsqu’il décroche, elle sent que la chute va être violente.
“Maintenant que vous êtes mariés, je peux vous le dire Juliette, je ne pouvais pas avant…Mais William ne peut absolument plus payer quoi que ce soit… son compte est complétement planté… “
Elle n’entend déjà plus le reste… Tout l’argent qu’ils avaient récolté en cadeaux de mariage sert à peine à payer les dettes… Ainsi, tout recommence, en une incessante ritournelle. Le dégout lui monte dans l’œsophage, elle court aux toilettes, en vomir de frustration. Lorsqu’il rentre du travail ce soir-là, une nouvelle dispute terrible éclate… William se met à pleurer, penaud, mais Juliette qui ne supporte plus ses mensonges, sa faiblesse et ses larmes de crocodile le plante dans le salon pour s’enfermer dans sa chambre.
Les semaines passent, ils reprennent leurs vies côte à côte, pas vraiment ensemble. Jusqu’à un jeudi après-midi, où elle rentre du travail et le trouve, totalement ivre, titubant, en tra
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