

Les pendus
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Les pendus
Les Pendus
Aux ténèbres ils ont fixé le noir envahissant
Luisants dans les tréfonds petits yeux menaçants :
Brillants d’un éclair jaune tristes regards avides
Restent à jamais perdus dans un gouffre de vide.
Sans cesse se doutant, qui du corps ou de l’âme
Désormais accroché à une Corde infâme ;
Si par la douce mort ou bien la rude vie
L’on peut couper la Corde et s’élancer ravi :
Plongeant sans ornements, ni sans d’Ariane le fil,
Armé d’un sole baume, la démarche facile ;
Oublieux des soucis au son de la berceuse,
Ils mordent à pleines dents une vie silencieuse.
L’esprit, les yeux légers, noyés dans l’insouciance…
La Corde resserrée c’est encor la Conscience,
Et des cris éternels, destinés à errer
Dans la triste sagesse d’attendre et d’espérer

