

Port
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Port
Les visages me parlent comme un passé intérieur, ils hantent de me découvrir.
J’ai l’angoisse du feu dans l’œil à chaque pas lointain qui marche au pas de garde, et je sens les chaînes me grincer profondément.
Oedipe, c'est les autres. Une mer qui s'impose, et dont je suis le sable meuble.
Et je m'y noie comme un enfant, je me sens naître en déshérence.
L’eau noire déborde aux poumons dans un tremblement liquide – et j’étouffe, très proche de renaître.
Et le port, je m’y vois, attaché par les cordes marines, sur l’eau plate et lisse que je tumultue par mon bras sourd.

