

« Couleur cafinement »
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« Couleur cafinement »
Gloomy Sunday. C’est le confinement, Babe alone in Babylone. Dépression au-dessus du jardin... La petite Marilou fait tinter ses bracelets et les clochettes d’argent de ses poignets. Ses illusions donnent sur la cour…
Elle a délaissé sa Remington portative, et sur son rocking chair, elle n’est plus qu’un appareil à soupirs et attend que ça se tasse. D’abord, elle s’est barrée au pays des malices de Lewis Caroll. Puis elle s’est fait des aéroplanes, 707, avion-cargo de nuit. Elle est marrante, c’est une fan du cap’tain Cook.
À présent, le cigarillos au bord des lèvres, elle lève les yeux. Elle roule des yeux, roule des hanches. Dieu est un fumeur de havanes …Où est l’ombre des Shadows, des Birds, des Doors ? Sous son ciel de faïence, elle ne voit briller que les correspondances et la couleur café… Très vite passé. Les murs d’enceinte du labyrinthe l’entrainent vers l’infini en soufflant vers l’azur et les aéroplanes.

