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Le pire du free Jazz sans la mélodie

Le pire du free Jazz sans la mélodie

Veröffentlicht am 13, Dez., 2025 Aktualisiert am 13, Dez., 2025 Kurioses
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Le pire du free Jazz sans la mélodie

Putain. On en est où, bordel de merde ?


L’adversité. Mon putain de quotidien. J'ai tenu le coup face à ce mauvais solo de guitare qu'est ton tortionnaire. Celui qui crache, qui menace. Il voulait en venir aux mains. Moi, j'ai gardé mon putain de calme, froid comme une bière de 6h du mat'. J'ai été plus fort que ses cris. J'ai été le rythme, la solide ligne de basse qui ne bouge pas.


Et il y a eu ce soir-là. Le soir où t'étais malade comme une merde, où tu vidais tes tripes. L'autre, son géniteur, il était où ? Aux putains d'abonnés absents. Il s'en foutait.


Mais moi, j'ai fait ce putain de trajet en crachant ma lassitude. Pour toi. Pour VOTRE enfant. Tu m'as laissée te voir au plus bas. T’as rendu ta putain de bile comme après un lendemain de cuite. Puis tu es revenue de la douche. Nue sous ta serviette. Douce nostalgie, bordel. J'ai vu ce corps. Évidemment que j'ai vu ce corps. Ça m'a claqué la gueule, comme un double whisky sec.


Mais j'ai gardé le cap.


Je tenais ton bébé. Celui que l’autre connard incendiaire ne souhaite même pas que je porte. Il était incapable de faire un putain de pas pour l'hôpital.


J'étais là.


Je suis revenu dans ta chambre. Tu souffrais encore. Tu t’es blottie contre moi. J'ai caressé tes cheveux mouillés. J'ai fait mon putain de job de pro, sans profiter d'une seule seconde de cet état de vulnérabilité.


Tu t’es sentie en sécurité ! Tes mots. Écrits, envoyés. Les paroles s’envolent, les écrits restent. Tu m’as dit qu achètes des fleurs pour tes vases parce que je t'ai dis que j’en avais marre de les voir vides. Et parce que j’ai donné le La a cette chanson. Tu as gardé ce putain de tic.


J'ai été l'ancre. La sécurité. La ligne de basse solide pendant que ta vie était en free jazz bordélique. Mais pas la mélodie ! Pas l'amour !


Puis, il est revenu. Il a pleuré. Tu t'es détournée de moi. Il t'a utilisée pour me frapper. Et tu as laissé son désespoir merdique influencer tes mots.


Hier, tu me reparles de ta fatigue. Tu m’inclus dans cette putain d'organisation de ton petit dernier. Tu me proposes la moitié d’un rôle. Un mauvais contrat. Tu me demandes d'être ton roadie, le mec qui tient le micro et le câble, mais sans jamais me laisser monter sur scène avec toi.


Je suis le pilier de tes emmerdes, le roc face à l'autre, le putain de pompier qui éteint tes incendies personnels. Je suis épuisé de n'être que la solution technique à ton chaos.


Pourquoi te blottis-tu contre l'ancre sans jamais couper la corde ?


Tu as vu ma force. Tu as senti ma sécurité. Pourquoi cette foutue absence de franchise quand tout, dans cette pièce, y compris le silence après qu'un gamin a été rassuré, criait la vérité ? Qu'est-ce que tu attends pour t'ouvrir ? Qu'est-ce qui te retient dans ce mauvais spectacle ?


On fait quoi ? On en est où, bordel de merde ?

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