Glückwunsch! Deine Unterstützung wurde an den Autor gesendet
CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#15)

CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#15)

Veröffentlicht am 3, Mai, 2020 Aktualisiert am 29, Sept., 2020 Unternehmertum
time 2 min
0
Liebe ich
0
Solidarität
0
Wow
thumb 0 Kommentar
lecture 23 Lesezeits
0
Reaktion

Auf Panodyssey kannst du bis zu 30 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 29 articles beim Entdecken.

Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten. Einloggen

CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#15)

Gaëtan, fondateur d’un cabinet de conseil

 

« Au tout début du confinement, un call quotidien avec l’ensemble de l’équipe s’est imposé. Comme une tentative un peu vaine de garder prise. On était sidéré. Quelque part, on se rassurait.

Ça a bien fonctionné pendant une semaine. Mais très vite je n’en pouvais plus. Je devais jongler avec les enfants, et les conversations de groupe autour du covid m’angoissaient. J’ai eu besoin de casser le traintrain qui s’installait. J’ai alors proposé qu’on ne s’appelle plus que deux fois par semaine.

J’ai réalisé qu’il n’y a pas de règles dans une situation extrême, profondément déstabilisante. Ça devient très difficile de faire du collectif. Il faut faire du sur mesure, et j’ai eu le besoin de redonner de la place au bilatéral. Quand on a identifié ce que vivent les autres, comment ils le vivent, on peut s’adapter à chacun. Finalement, ce qui est important, c’est de dire à chacun « Qu’est-ce que tu attends de moi en cette période ? Comment je peux t’aider ? Comment tu vis le confinement, et quels besoins en résulte ? »

C’était vain de vouloir tout maîtriser, parce que tout change très vite. Un nouveau rapport au temps s’installe. C’est le moment de desserrer l’étau de contrôle. Chacun doit pouvoir gérer son emploi du temps, aller vers plus d’autonomie. C’est également le moment de prendre du recul sur les dossiers.

Le confinement, c’est un peu un moment de vérité : est-ce que tu arrives à te lever tous les matins ?

Je n’ai pas tellement envie de penser à la reprise. Je me raccroche à l’idée de vivre au jour le jour. Ne pas trop planifier. Dès qu’on planifie, on s’expose à de la déception ou de l’angoisse. Le grand défi de ce confinement, c’est accepter de lâcher prise. »

 

 

 

lecture 23 Aufrufe
thumb 0 Kommentar
0
Reaktion

Kommentar (0)

Dir gefallen die Artikel von Panodyssey?
Unterstütze die freien Autoren!

Die Reise durch dieses Themengebiet verlängern Unternehmertum
Le syndrome du Schtroumpf
Le syndrome du Schtroumpf

  Vous avez mal au coccice ?Vous souffrez du syndrome du Schtroumpf !Comme, j’en su...

Sophie Viguier Correctrice
3 min

donate Du kannst deine Lieblingsautoren unterstützen