

La muse rebelle
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La muse rebelle
Création IA PicLumen
Les lucioles étaient les étoiles dans la pénombre de la forêt, la toile des ombres qui disparaît. Le frottement de sa fourrure résonnait dans un silence assourdissant. Il se rapprochait à pas de géant. Il allait m’attraper céans. Je m’immobilisais jusqu’à ne plus respirer. Il me traquait depuis que je le fuyais. L’écorce claquait, se craquelait dans le refuge où je tremblais dans le rude hiver. Enveloppée de vide, je cherchais à réchauffer mon cœur. Pour un peu de chaleur, oublier la frayeur. Le hurlement lugubre de la créature me fit tressaillir jusqu’à presque m’évanouir. Ce cri ardent était si puissant… c’était déconcertant et effrayant. Il grattait l’arbre. Ma peau était comme du marbre. Il tournait et reniflait, cherchant mon odeur à travers ma peur. Je finis par m’endormir… et me réveiller en sursaut dans mon lit au milieu de la nuit. Ce cauchemar me poursuivait. Il m’attaquait et revenait. Sans cesse. Avec maladresse, je me suis levée pour fermer les rideaux. En observant les branches qui voulaient comme m’attraper, je me suis dépêchée. Avec mon imagination, dans une grande maison, je perdais toute raison. J’étais dans le piège du personnage inventé d’un auteur déluré. Alors que moi, je ne souhaitais que me transformer en réalité en une personne aimée. Mais j’ai été créée orpheline, adoptée puis oubliée après la disparation de mes parents, pas ceux d’avant, ceux de maintenant. Je me réfugiais au-delà de la maison, du confort, du connu pour vivre des aventures ingénues et déjà connues. Seulement… j’ai grandi et je me lie. J’ai quelques amis et ils aiment les contes effrayants, ceux à ne pas lire aux enfants. Trop belle pour avoir un amant, trop intelligente pour rire souvent, j’ai un sourire désarmant. Je ne suis que le fantasme d’un écrivain, seul au milieu de son parterre de fleurs. Il ne sait pas que j’ai appris à écrire ma propre histoire. Et que dans le noir, je peux le voir. Derrière tous mes cauchemars, il est là, à me guetter, pour que je tombe à ses pieds. Il peut toujours rêver ! J’ai appris la liberté et je sais m’affirmer. Qu’il retrouve la paix et me laisse vivre autrement que pieds et poings liés face à ses tournures tortures de phrases qui tracent ma destinée. Je ne suis pas un jouet.

