 
                     
                    Psych’n pop
                                                                                    Auf Panodyssey kannst du bis zu 10 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 2 articles beim Entdecken.
Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten. 
                                            Einloggen 
                                                                            
Psych’n pop

Noé Willer, Le Monde à l’envers (Sebban-Goussaud), Philips, 1972.
en écoute ici.

Noé Willer est surtout connu pour son tube Toi femme publique (à retrouver ici) qui a atteint la onzième place du Top 50 à sa sortie, en 1985, mais c’est une autre chanson qui m’intéresse aujourd’hui, une chanson atypique, pleine de farce, aux accents psychédéliques :
« J’ai vu un pompier s’enflammer
D’amour pour la fille d’un curé
C’était le monde
C’était le monde
C’était le monde à l’envers
J’ai vu un gendarme distribuer
Des pralines et des bonbons aux amandes
…
J’ai vu une girafe se pâmer
Pour un joli cœur de palmier
…
J’ai vu un cheik se barrer
Devant les yeux d‘un banquier
…
J’ai vu un clochard milliardaire
Et un million de cloches en l’air
…
J’ai vu un jaloux sangloter
Voyant ses chaussures s’enlacer
... »
Je n’ai mis que les couplets, plus parlants, le refrain est à retrouver directement à l’écoute.
Les paroles sont sympa, bien sûr, mais la mélodie est au-delà, fabuleuse, ronflante, psych’n pop. Ce son particulier est difficile à définir mais identifiable dès les premières notes. Le site bide et musique lui consacre tout un programme (ici). Pour se faire une idée, il y a aussi ces compiles, sorties à l’occasion du disquaire day (liste non exhaustive, issue de ma collec, comme d’hab, avec quelques impasses… l’incomplet, c’est ce qui fait le charme) :



Face B
Christophe, ben mon colon, la chanson de la face B, est elle aussi pleine de cet humour farcesque qui ne recule devant rien et que l’on peut résumer en deux vers :
« Christophe, ben mon colon, t’as trop découvert l’Amérique
Elle a pris froid, c’est la panique ».
Chapeau. C’est cadeau, ça s’écoute sans faim.
Comme deux gouttes d’eau
Le Monde à l’envers me fait irrémédiablement penser à une autre chanson, aussi barrée, aussi délicieusement foutraque, aussi éléphantesque, aussi psych’n pop, et usant de la même anaphore (la répétition de "j'ai vu" à chaque début de vers : J’en parlerai à mon cheval, de José Salcy, dont je parlerai probablement une autre fois, en attendant c'est ici.
Années 70
 464 Aufrufe
                                                        464 Aufrufe
                         Kommentar
                                                        Kommentar
                         
                
             
                
             
                
             
                
             
                
             
                
             
                
             
                
             
                
             
                                 
                                                                                     Beitragen
                                    Beitragen
                                 
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     Du kannst deine Lieblingsautoren unterstützen
                Du kannst deine Lieblingsautoren unterstützen 
             
                         
                            

Hervé Fuchs vor 2 Jahren
"Même les chiens ont besoin de caresses", étrangement ça me parle ;-))
Benjamin Mimouni vor 2 Jahren
Je comprends que ça te parle, tu es en plein dedans en ce moment avec Pépette et ton évaporation.
Big up, continue comme ça, tu nous enchantes !
Hervé Fuchs vor 2 Jahren
Merci, c'est gentil, de ton côté, j'ai un petit faible pour Alain Peters, artiste que je ne connais pas, mais dont l'histoire que tu racontes est très sympa