Le grand Décor s’endort, la forêt s’ouvre silencieuse.
Attentive aux bruits du dehors, ma louve s’éveille frileuse…
Écoutant tous les bruits, à l’affût des odeurs,
à la lune elle s’écrie, pour un peu de chaleur.
Chaque parcelle de son corps, quand elle a mal quand elle se tort,
quand elle avale la douleur, quand elle sent revenir les rancœurs,
quand elle glisse dans cette nuit sans fond,
et laisse resurgir ses démons…
Brisée par tous les faux semblants, balayée par tous les vents,
contraires qui détruisent ses certitudes, disparues dans le triangle de ses Bermudes…
Elle va chercher la force dans l’intérieur, de quoi se réchauffer la peur…
Le soleil prendra bientôt le relais, il libérera son cœur encagé…
Elle trouvera sous son pelage la source de vie qui ménage,
son corps et son esprit lassé de tout ces questionnements insensés.
Si rien n’existe, tout est las, si tu résistes, tout est là…
Tu es là?
La la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la…