

JOURNAL DE L’ANNÉE DE LA PESTE : 18 mai
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JOURNAL DE L’ANNÉE DE LA PESTE : 18 mai
18 mai
La ville était partagée entre ceux qui en avaient et ceux qui n’en avaient pas. Il s’agissait des masques, bien entendu. Une sorte de lierre étouffait les premiers, un indéfinissable mépris souriait chez les seconds. D’abord, ceux-ci s’étonnaient, Qu’ont-ils ? Pourquoi cet air si furieux ? Enfin, le ravissement secret, Je leur fais peur ! C’est la première fois de ma vie que je fais peur ! Quelle satisfaction ! Chez les possesseurs de masques, souvent plus âgés, le lierre grouillait toujours plus.
On peut s’interroger longuement sur le visage d’une ville. Il n’est pas souvent donné d’en voir le réseau nerveux aux terrasses des cafés et sous les façades indifférentes des maisons. Un évènement, et se dessine enfin l’envers de la cité et le corps inconnu et, à peine perceptibles,


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