

Jeux de société : l'apport des jeux de simulation
Ohne Anmeldung kannst du diesen Monat keine Veröffentlichungen mehr lesen.
Um neue Funktionen in vollem Umfang zu nutzen, logge dich ein oder erstelle ein Konto, indem du unten klickst. Es ist kostenlos!
Einloggen
Jeux de société : l'apport des jeux de simulation
On peut inclure dans le champ des jeux de simulation, l'ensemble des pratiques des Cultures de l'imaginaire, même si celles-ci ne revendiquent pas le jeu comme activité principale. En effet dans la reconstitution ou le cosplay, ou certains jeux vidéos, y voir la notion de jeu de société peut sembler un grand écart, une réduction méthodologique inopportune. C'est pourtant un postulat qui est pris ici sous l'angle de la sociologie, mais pas seulement, pour affirmer que les Cultures de l'imaginaire sont pour le passionné, un jeu dans le sens de plaisir ludique et de liberté inventive. Un jeu de société, que l'on pratique « en société » ou plutôt faudrait-il dire en communauté.
« Le Jeu n'est pas un simple objet. Il est vecteur de Culture. Découvrez le patrimoine ludique à travers les collections du Conservatoire ». Voilà une déclaration sur la page de garde du site Internet de l'ex « Centre National du Jeu ». Culture, patrimoine, collections, conservatoire. Le décor est planté. Mais est-ce pour autant un musée ? Assurément, la conservation était une des missions du Centre National du Jeu, à Boulogne-Billancourt. Les jeux de simulation y figuraient nominativement en bonne place. Comme on peut constater que ce centre a été représenté régulièrement dans des festivals importants, tels Geekopolis à Montreuil ou le Festival Ludique International de Parthenay (FLIP). Les jeux de simulation ont donc eu une reconnaissance institutionnelle, même s'ils sont encore mal connus du grand public.
Dans les parties qui vont suivre le propos s’attachera à dévoiler les caractéristiques des huit profils de passionnés, dont six sont concernés par une enquête que j'ai faite en 2013 auprès des passionnés. Les deux premiers profils ont été écartés du panel parce qu'ils ont une valeur surtout historique pour comprendre l'histoire des jeux de simulation et qu'ils constituent des sous-groupes encore plus minoritaires numériquement que les moins nombreux des six autres, les cosplayers notamment.
Les 400 contributeurs du questionnaire de 2013 :
Le Wargamer : jeux de stratégie et de guerre
Ces passionnés de jeux de stratégie militaire avec pions ou figurines (parfois aussi décors)[1] sont appelés aussi amateurs de « Jeux d'Histoire ». Autant dire que nous sommes ici dans le champ de la reconstitution historique puisqu'il s'agit principalement de rejouer de grandes batailles historiques ou scènes d'escarmouches pouvant se produire dans une guerre et un contexte donné. Pourtant ils sont souvent assimilés aux figurinistes qui seront décrits juste après, par lesquels ils se différencient dans le fait qu'ils s'intéressent principalement au défi psychologique imposé par le jeu. Ce sont pleinement des pratiquants de jeux dits « d'esprit », et il est sociologiquement intéressant de constater que les clubs de jeux de rôle français, jusqu'au début des années 1990 comportaient encore souvent une section « wargames ». Ce qui a complètement disparu depuis. La formule éditoriale du magazine Casus Belli (Op cit.) jusqu'à cette période comportait une rubrique Wargames, des annonces d’événements et de clubs dédiés. Ce constat indique qu'il y a eu une période où ces pratiques étaient sœurs et assimilées à une pratique ludique à tendance de loisir intellectuel.
Le Figuriniste : des petits soldats à la figurine d'art
Il n'est pas que collectionneur, mais passionné de figurines à jouer et à peindre. Le phénomène « petits soldats » pourrait s’expliquer par le fait que dans le jeu de société, quand il est question de stratégie militaire, et que les accessoires de jeu (pions, plateau, cartes, figurines) sont pensés pour être attractifs et réalistes, le jeu devient aussi un jouet : « Il faut savoir aussi que les personnages sous forme de figurines articulées ou non (playmobils, legos, petits soldats) sont les jouets qui ont la plus longue durée de vie », confie un figuriniste indépendant [2]. Mais contrairement au wargamer, la motivation principale du figuriniste ludiste n'est pas principalement le défi de l'esprit, mais plutôt un défi tactique à travers des batailles de figurines, l
Dies ist ein Prime-Artikel
Um Zugang zu erhalten, abonniere den Creative Room Cultures de l'Imaginaire von François Vanhille
Vorteile der Mitgliedschaft:
Voller Zugang zu exklusiven Inhalten und Archiven
Vorzeitiger Zugang zu noch unveröffentlichten Inhalten
Kommentiere die Texte des Autors und werde Teil der Follower-Community
Erhalte eine Benachrichtigung bei jedem neuen Artikel
Abonnieren bedeutet, einen Autor langfristig zu unterstützen
Creative Room abonnieren

Ohne Anmeldung kannst du diesen Monat keine Veröffentlichungen mehr lesen.
Um neue Funktionen in vollem Umfang zu nutzen, logge dich ein oder erstelle ein Konto, indem du unten klickst. Es ist kostenlos!
Einloggen
Le bloc commentaire est réservé aux abonnés.
Abonnieren bedeutet, einen Autor langfristig zu unterstützen
Creative Room abonnieren