Billet d'Humeur initialement destiné à un média social qui commence par L... mais trop long pour le format "moins de 3000 caractères".

Mon Billet d’Humeur

Aujourd’hui, billet d’humeur à propos de Panodyssey.

Je vais tailler au scalpel. Âmes sensibles passez votre chemin.

Pénurie de lecteurs payants

Tout à chacun aura remarqué que je suis un utilisateur plutôt enthousiaste de Panodyssey alors que je suis très critique envers d’autres médias sociaux. Surtout Facebook et X que j’ai quitté en raison de leur médiocrité insupportable. Particulièrement envers TikTok où je refuse de mettre les pieds pour les mêmes raisons que je ne mange pas de plats industriels. C’est aussi mauvais pour la santé que c’est infect.

Cet enthousiasme est dû à ma satisfaction d’utilisateur. Ils ne me paient pas. C’est même plutôt moi qui les paie en faisant le gourmand avec leurs services premium ; alors que leur offre gratuite est tellement riche qu’elle suffit amplement à combler mes besoins d’écrivain non-professionnel. Mais il faut dire ce qui est ; quand on a goûté aux outils premium, on en veut encore. C’est comme voyager en première classe. On arrive à la même destination, mais on est plus confortable.

Un seul regret, la pénurie de lecteurs payants. Parce que les médias sociaux ont trop formatés les gens au tout gratuit. Sauf que sur Panodyssey, le produit ce n’est pas le lecteur. C’est l’œuvre. Pas de publicité pour vous distraire de votre lecture. Pas de revente de vos données à des tiers contrairement à Facebook, LinkedIn et les autres.

Du coup, la monétisation, c’est votre abonnement aux quelques contenus payants. C’est comme acheter un livre ou une place de cinéma. C’est récompenser l’auteur de son bon travail.

Mais pour que ça percute, il faut libérer vos esprits de la matrice, vous défacebookiser, vous détiketokiser et faire une cure de jus de légumes. (J’avais fait le pari de placer “jus de légumes”. Ne me jetez pas de tomates.)

Cette pénurie de lecteurs payants me chagrine toutefois moins que les propos ahurissants qui me sont rapportés dernièrement. Alors parlons-en.

Rumeurs sur l’IA

J’entends dire que Panodyssey favorise l’usage de l’IA. Les auteurs de ces rumeurs s’appuient sur le fait d’avoir vu des images de couvertures générées par l’IA.

C’est le truc qui va de paire avec la publication d’un texte sur Panodyssey : l’image de couverture.

Et Panodyssey n’y favorise qu’une chose : le respect du droit d’auteur. Subséquemment, nous sommes invités par une alerte, présente à chaque nouvelle publication, à nous assurer que nous utilisons une photo ou illustration libre de droits ou pour laquelle nous avons les droits. Et nous sommes aussi invités à créditer son créateur. La question se pose moins quand la photo ou l’illustration est de nous.

Et puis certains font appel à l’IA Générative pour leurs images de couverture. C’est un choix. C’est ludique. C’est parfois médiocre. C’est souvent gratuit. Et ça bénéficie d’un effet de mode. De temps en temps, c’est un vrai choix éditorial.

Ceux qui ont vu ma dernière campagne autour de l’Egorgeur de Vallon-Pont-d’Arc auront compris que je privilégie l’humain. Mais pour certains cas particuliers, j’ai choisi de faire appel à l’IA Générative. Sans la pénurie de lecteurs payants déjà évoquée, je ferai appel à un illustrateur humain rémunéré à sa juste valeur. (Rappelez-vous, je paie déjà les services premium pour vous offrir principalement des lectures gratuites.)

Et donc, on va dire sur certains forums et réseaux sociaux que Panodyssey favorise l’IA. De cette manière on incite les gens à ne pas venir. Subséquemment au fait de ne pas venir sur Panodyssey, ils ne me lisent pas non plus, puisque je ne publie pas sur des plateformes étrangères concurrentes dont l’éthique laisse à désirer (Substack, Wattpad, etc…).

Alors il y a les personnes immorales payées par des personnes encore plus immorales pour démolir l’image de Panodyssey. Parce que visiblement, le modèle gène assez pour qu’on fasse barrage dans les cabinets des ministères et pour que les serveurs subissent des attaques qui nuisent à l’expérience de mes lecteurs. Ceux-là ne sont que de sombres connards qui auront leur rétribution. (Ils peuvent m’attaquer en justice pour ce que je viens de balancer, cela me fera de la publicité.)

Mais il y aussi les débilous qui colportent bénévolement ce genre d’imbécilité. Alors que les mêmes vont sur Facebook, Instagram, TikTok se nourrir de médiocrité de plus en plus générée par IA… Cherchez l’erreur. Bêtise sans fond.

Peur de la Certification

Ça, c’est le pompon des campagnes de dénigrement ! La peur de la certification…

La certification, c’est ce qui fait de Panodyssey une safe-place pour les auteurs et les lecteurs. Grâce à elle, pas de faux comptes, pas de faux profils, pas de faux commentaires générés par des bots IA… Il faut vous faire un dessin ?

Cette certification préalable au droit de publier a notamment pesé dans la balance en 2020, quand j’ai choisi de passer moins de temps à faire la maintenance de mon site et plus de temps à écrire. En face, il y avait Wattpad, Substack… Bof bof bof…

À l’époque, j’ai eu vraiment l’impression d’être choyé car ils expérimentaient la certification au cas par cas, avec un rendez-vous téléphonique. Vous vous doutez bien qu’avec l’augmentation des utilisateurs, ils ont développé et opèrent une solution technologique qui mobilise moins d’opérateurs humains.

Qui dit automatisation, dit parfois trou dans la raquette. C’est assez rare, mais il arrive qu’un filou arrive à contourner le système à force d’efforts pour venir polluer le fil d’actualité. En général, si on nous le dit pas, on ne le sait pas car c’est intercepté, décertifié et probablement documenté.

Contrairement à la certification bidon que Micro$oft sous-traite à une boîte de NYC, Panodyssey porte la responsabilité de sa certification. Ce qui explique leur vigilance.

De plus, les nouveaux outils qui vont accompagner le “pack sécurité”, dont quelques auteurs ont eut un aperçu, vont encore améliorer la protection des auteurs et des lecteurs. Encore un truc qui ne va pas plaire aux requins du marché de la donnée personnelle. Non plus aux éditeurs d’IA Générative dont l’éthique est au placard.

Et encore une fois, les frileux qui se laissent séduir par les discours calomnieux… Discours rémunérés ou bénévoles, toujours pareil… Ils vont où les frileux ? Sur les égouts sociaux de Meta, X et Micro$oft. Bêtise sans fond, encore et toujours.

Tout cela m’énerve suffisamment pour que ça ait besoin de sortir. Alors voilà, c’était mon billet d’humeur.

Je suis Daniel Muriot, auteur sur Panodyssey, membre de l’association Fabrication Humaine. Et si vous voulez bien lire, venez me lire !

PS: Pour qu’on ne m’accuse pas de tricher avec une photo de chat, ce coup-ci, je vous met un écureuil.

Crédits :

Photo de couverture par Daniil Kondrashin

Notice de transparence : Œuvre originale protégée par le droit d’auteur et horodatée. L’auteur en interdit formellement son utilisation à des fins d’entraînement d’IA, sans limite de territorialité et de temporalité.

Billet d'Humeur écrit sans IA

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