

Lettre à mes lecteurs
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Lettre à mes lecteurs
Lettre à mes lecteurs, par Robin Howard
Lettre d'octobre à mes lecteurs,
Ô vous qui lisez ces lignes, compagnons d’âme et d’esprit,
Permettez qu’en toute humilité je vous conte ma naissance et mes tourments,
non point pour apitoyer, mais pour éclairer le chemin que j’ai suivi
jusqu’à ces mots que je vous offre aujourd’hui.
Je vins au monde avant l’heure, frêle enfant des vents et de la patience,
venu de cinq mois et demi d’attente à peine,
quand déjà le souffle me manquait pour pleurer,
mais où, dans le silence, l’espérance s’était cachée.
J’ai grandi avec l’encre pour miroir,
et l’histoire pour refuge.
Car dans mes jeunes années, l’ombre me frôla souvent :
je fus malheureux, égaré, et je crus, un temps, que la vie ne voulait pas de moi.
Pourtant, c’est l’écriture qui m’a repris par la main.
Elle fut mon épée, ma couronne, mon feu secret.
J’ai trouvé dans la poésie et les récits d’autrefois
la voix des âmes qui, comme moi, cherchaient à comprendre ce que vivre veut dire.
Et vous vous demandez peut-être pourquoi je signe mes œuvres Robin Howard
alors que mon nom véritable est Robin Houillon.
C’est un hommage discret à l’époque des Tudors,
et plus particulièrement à Catherine Howard, reine trop tôt disparue,
dont la vie, la beauté et le destin tragique m’inspirent mes récits et mes poèmes.
Depuis lors, j’écris.
Je célèbre les rois et les reines, les festins et les batailles,
mais surtout la beauté simple de l’humain :
sa tendresse, sa folie, son courage à aimer malgré tout.
Si mes mots voyagent jusqu’à vous, qu’ils portent ceci :
la vie n’est jamais perdue tant qu’on la transforme en beauté.
Car même du malheur peut naître un poème,
et même d’une larme, une lumière éternelle.
Je vous offre mes histoires comme on offre un serment :
celui de croire encore en l’humanité, de rire, de pleurer, de vivre et d’aimer.
Ainsi parle Robin Howard,
écrivain d’ombres et de lumière,
au service de la vie, des mots, et de la mémoire des hommes.

