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Olivier, coiffeur (#41)

Olivier, coiffeur (#41)

Pubblicato 2 giu 2020 Aggiornato 2 giu 2020 Imprenditorialità
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Olivier, coiffeur (#41)

CHRONIQUE DU TRAVAIL DÉCONFINÉ 

« C’est la première fois depuis 1977 que je ne travaille pas pendant deux mois. J’ai apprécié me retrouver ainsi perdu dans le temps, d’autant que j’étais à la campagne. Ça permet de remettre en perspective sa vie et de se poser des questions.

 

Avec le déconfinement et la reprise d’activité, il a fallu mettre en place des nouvelles façons de travailler. 

 

On travaille désormais avec une visière et un masque, que l’on porte 9 heures d’affilée. Un de mes apprentis est malentendant et lit sur les lèvres. Je n’ai pas encore trouvé de masques transparents. De toutes façons, je ne pourrais jamais en avoir pour toute l’équipe et les clients. Ça pose un sérieux problème : il est extrêmement isolé en ce moment. Je sens qu’il a envie d’enlever son masque, ça l’emprisonne.

 

On ouvre maintenant le dimanche et le lundi, pour étaler les rendez-vous et être moins nombreux dans le salon. On a ralenti la cadence : avant, on prenait un rendez-vous toutes les 20 minutes.  On pouvait être 25 dans le salon. Maintenant on est 8 maximum. Et c’est nous qui attendons nos clients.

 

Ça casse les routines, et c’est plutôt agréable. On a souvent la tête dans le guidon et on ne sait plus trop où on va. Là, il faut réinventer les choses. Je trouve l’expérience plutôt positive.

 

Le fait de ralentir le rythme et d’étaler les rendez-vous sur la journée, par exemple : ça permet d’être moins dans le rush, et plus dans la journée en continu. Les clients s’adaptent et viennent à des horaires qu’ils n’auraient pas choisis avant. On peut donner un rythme plus agréable au salon. Finalement, c’est chouette d’être moins nombreux. C’est plus calme. On est plus en lien avec le client. Ça offre plus de temps et plus d’espace.

 

Le confinement a cassé une forme de clientèle que j’avais l’habitude d’avoir (une grosse partie de ma clientèle vient pour la fashion week). Mais j’ai aussi de nouveaux clients, qui veulent essayer autre chose. Là encore, ça casse la routine, et c’est bien.»

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