Congratulazioni! Il tuo sostegno è stato inviato con successo all'autore
CHRONIQUE DU TRAVAIL DÉCONFINÉ (#28)

CHRONIQUE DU TRAVAIL DÉCONFINÉ (#28)

Pubblicato 12 mag 2020 Aggiornato 29 set 2020 Imprenditorialità
time 2 min
0
Adoro
0
Solidarietà
0
Wow
thumb 0 commento
lecture 79 letturas
0
reazione

Su Panodyssey puoi leggere fino a 30 pubblicazioni al mese senza effettuare il login. Divertiti 29 articles da scoprire questo mese.

Per avere accesso illimitato ai contenuti, accedi o crea un account cliccando qui sotto: è gratis! Accedi

CHRONIQUE DU TRAVAIL DÉCONFINÉ (#28)

Jean-Baptiste, co fondateur de Ginkio.com

 

« La première semaine du confinement m’a plongé dans des abymes de réflexions sur mon projet : est-ce que c’est la fin ? Je suis à Station F, dans un programme d’accélération de startups de TF1, et je suis accompagné par un consultant que j’apprécie beaucoup. Après avoir fait un tour de pistes des investisseurs, il m’a dit : il va falloir être capable de tenir sans clients et sans investisseurs jusqu’à l’été 2021.

Ginkio existe depuis décembre 2017. C’est une plateforme au service des professionnels de l’info, autour de laquelle on a construit des services de détection de talents pour les medias. En février dernier, on commençait à avoir quelques bases fragiles, c’était le moment d’aller chercher des investisseurs. On avait imaginé des services pas mal, et on allait chercher des clients.

Et tout à coup, cette question : est-ce que c’est la fin de Ginkio? C’est particulier comme moment !

Les semaines suivantes, je les ai vécues comme un accélérateur de réflexions, qui étaient déjà là. J’ai pris conscience que j’avais trop voulu ménager la chèvre et le chou, à hésiter entre exigences business et sens. J’ai fini par me dire que les demi mesures n’étaient plus possibles. Ça s’est imposé à moi.

Quand tu crées une startup, on te dit tout le temps : « il ne faut pas être amoureux de ton idée. Tu vas faire un pivot (C’est à dire tu vas adapter ton projet à la réalité du marché).»

Moi, ça m’interroge depuis le départ. Je ne suis pas amoureux de mon idée, mais je sais ce qui m’a poussé à franchir le cap de l’entreprenariat, et je préfère tout arrêter que de perdre le sens de ce que je fais. J’aime mon métier (je suis journaliste) ; si mon projet de startup perd son sens, je retourne à mes occupations d’origine, sans problème.

Je vais garder la méthode startup, qui est utile ; mais je vais plus concevoir GINKIO comme un projet à impact. Qui a du sens. C’est important de savoir où tu es capable de mettre ton énergie. Le confinement m’a aidé pour ça. Tu es plus proche de toi même, de l’essentiel. Ça m’a aidé à me radicaliser en quelque sorte. »

lecture 79 letture
thumb 0 commento
0
reazione

Commento (0)

Ti piacciono gli articoli su Panodyssey?
Sostieni gli autori indipendenti!

Proseguire l'esplorazione dell'universo Imprenditorialità
Le syndrome du Schtroumpf
Le syndrome du Schtroumpf

  Vous avez mal au coccice ?Vous souffrez du syndrome du Schtroumpf !Comme, j’en su...

Sophie Viguier Correctrice
3 min

donate Puoi sostenere i tuoi scrittori preferiti