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Chronique du travail confiné # 5
Pubblicato 3 mag 2020
Aggiornato 29 set 2020
Imprenditorialità
1 min
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Pubblicato 3 mag 2020
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Chronique du travail confiné # 5
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Anne-Sarah, directrice d’une association
« La manière dont je vis le confinement est très spécifique car je ne vois pas, ce qui a un impact sur mes déplacements. Donc, quelque part, la question des déplacements est aujourd’hui plus simple : je fais un peu comme tout le monde. Et en même temps, c’est plus compliqué car, avant, les déplacements c’étaient ma gymnastique du jour. Ce qui change vraiment, c’est la présence des enfants H24 pendant qu’on travaille à deux (je suis confinée avec mon collègue, qui vient chez moi dans la journée). La première semaine, tout le secteur était sidéré : on ne recevait plus de mails ; on n’en envoyait plus : on attendait que ça passe. La deuxième semaine, on a repris nos rendez-vous Skype. On a retrouvé notre rythme. Au début, on pensait qu’on n’allait travailler que sur des projets à long terme, applicables après le confinement. En réalité, on a pris conscience qu’il faut agir maintenant : on travaille par exemple sur la question des autorisations de sortie qui ne sont pas prévues pour les personnes aveugles. J’ai monté cette association il y a cinq ans avec mon collègue. A l’époque, on était chez moi sur ce canapé. Aujourd’hui, on se retrouve au même endroit, et on mesure ainsi le chemin qu’on a parcouru (entre temps, on a embauché des salariés et pris des locaux). C’est comme un retour aux sources ! »
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