

Libres Anne et Philémon
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Libres Anne et Philémon
COURTRAI, le 15 mai 1488
Mon très précieux ami,
Ma main tremblait d'impatience en fouillant le manuscrit que votre valet me tendit hier. Lorsque, enfin, je saisis les missives tant espérées, mon cœur s'embrasa comme un soleil d'été, quand sonne Sexte, à Venise.
Je fus si inquiète pour vous cet hiver ! Savez-vous, très cher, que la neige n'a voulu faire ici sa révérence qu'au mois de mars... L'attente fut longue. Je scrutais, dès le réveil, à travers les fenêtres du béguinage, les caprices de notre voûte céleste. Quatre longs mois qu'elle ne cessait de pleurer des larmes opalescentes, tout aussi semblables en proportion, à la mesure de mes lamentations intérieures, de vous savoir en si piètre conjoncture. Oui ! J'ai su votre infortune par le frère Benoît qui fut envoyé, en décembre, pa


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