

Comment l'univers professionnel assassine les lanceurs d'alerte (Quatrième partie)
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Comment l'univers professionnel assassine les lanceurs d'alerte (Quatrième partie)
L’Administration
En France, nous serions amenés à penser que les choses seraient bien plus confortables pour les fonctionnaires, qui bénéficieraient de la sécurité de l’emploi, selon l’expression qui leur colle un peu trop à la peau. En vertu de l’article 40 du Code de procédure pénale, les fonctionnaires sont obligés de dénoncer toute affaire de corruption qu’ils découvriraient : « Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit, est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs. »
Plusieurs cas de lancements d’alerte dans la fonction publique font cependant froid dans le dos, surtout lorsqu’un certain nombre de fonctionnaires expliquent que le parquet ne poursuivrait pas la plupart des infractions qui auraient été remontées ces dernières années.
Michèle (Prénom modifiée à la demande de l'intéressée) en a perdu sa joie de vivre : dix-sept années de galère pour avoir dénoncé un système de fausses facturations dans un dossier politico-médiatique de premier plan. Elle admet que l’on est « mieux considérée quand on se tait, quand on ne dit rien. Et si on ne se tait pas, on vous met dans un placard et on ne vous parle plus. Les promotions sont bloquées, les collègues vous tournent le dos. La justice traîne, pendant ce temps-là la vie passe, les familles sont laminées et les fraudeurs à peine condamnés. Les corrupteurs, ceux qui organisent les fraudes, s’en sortent mieux que les citoyens intègres auxquels la justice ne donne pas toujours gain de cause, ni raison. Et quand la justice dédommage, les sommes ne sont absolument pas adaptées à la violence des situations familiales, professionnelles, sociales vécues ». Cette quadragénaire, qui a reçu des menaces de mort, déclare être « victime
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