Sion, la colline du silence
Sion, la colline du silence
Sion, la colline du silence
À Saxon-Sion, le vent s’élève,
portant les voix du temps ancien.
Les pierres me parlent, graves et brèves,
de l’âme, du feu, du destin.
Je monte lentement la colline,
chaque pas plus léger que ma peine.
Le monde en bas devient brume fine,
et mon cœur, une cloche sereine.
Là-haut, tout s’apaise, tout respire.
Le ciel s’incline, la terre soupire.
Et moi, debout entre l’ombre et la lumière,
je sens la main de Dieu sur ma poussière.
Je pense à ceux qui m’aiment sans comprendre,
aux routes que je n’ai pas prises.
Mais ma vie, je le sais, ne cherche plus à descendre :
Elle va vers Lui, douce, indécise.
Les cierges tremblent dans l’église close,
le vent porte l’odeur des roses.
Et dans le silence, je murmure bas :
“Domine, dirige me.”
(Se
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