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Le chemin bleu vert

Le chemin bleu vert

Pubblicato 28 lug 2025 Aggiornato 28 lug 2025 Poetry and Songs
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Le chemin bleu vert

Ma mère me porte dans ses bras sur un petit chemin maladroit.

et aux longs de ses bordures, des lumières nous éclairent.


Le goût salé d’une mer proche et le temps frais de nos fin de soirées. C’est alors là que réside mon premier souvenir où mort se trouva une place subtile.


Je me rappelle encore de cette douce et frileuse discussion que j’ai eu avec ma mère cette nuit.

La première fois que j’ai avoué la crainte de l’avenir et plus particulièrement de sa fin.

La fin d’une vie, celle de ma mère.

La peur qu’un jour elle aussi me soit enlevée par ce sinistre personnage: la faucheuse.


Elle m’avait bercé avec des mots rassurants et bienveillants, me promettant qu’elle sera toujours là auprès de moi même lorsqu’elle disparaîtra.

Que chaque vent qui se produiront seront une caresse de sa part.

Chaque chant d’oiseau de l’aube seraient des “je t’aime” sifflés afin de me le rappeler.

Me rappeler qu’elle m’aimera toujours.


Ses mots font toujours baume à mon coeur, même si ma tête imagine les pires scénarios lorsqu’elle n’est plus là.

Je n’ai plus désormais l’innocence d’une enfant, j’ai appris à mes dépends et il y a bien longtemps déjà que ma mère n’était pas parfaite et que parfois elle se trompait.


Cette révélation, j’ai mis du temps à l’accepter et à faire avec car, j’avais toujours perçue ma mère comme la femme idéale. Celle auquel je devais à tout prix ressembler.

Savoir que la perfection n’existe pas, est une vérité que je n’ai accepté que récemment.


Toutes ces révélations, m’ont fait remarqué qu’une seule chose : les mains de ma mère.

Lorsque j’étais petite, elles étaient lisses et leurs peaux épaisses et douces. J’aimais les comparer à celles de mes aïeux, cela me rassurait.

J’ai toujours considéré les mains comme un sablier.

Moins il y a d’épaisseur plus le temps file.

Et les mains de ma mère ont laissé place aux veines et rides.

Un sablier dont on ne peut en retenir le sable, alors je me décide à écouter chaque grain tomber.

Car le temps est ce genre de chose qu’on ne retient pas et ne contrôle pas.

On le vit en essayant à tout prix de ne pas le subir.

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