

Sortie du Recueil de Poésie d'Orient
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Sortie du Recueil de Poésie d'Orient
Très heureux d'annoncer la sortie du recueil de poésies d'Orient POésie volcanique énergie et émerveillement aux éditions de l'Harmattan.
Tout a commencé lors d'une performance à l'Institut du Monde Arabe en Mars 2025 dans le cadre du Printemps des Poètes.
Instruments joués : flutes nay, flutes bansuri, oud, duduk.
J'ai eu la chance d'accompagner en musique 8 poètes issus du monde arabe venant du Maroc, de Tunisie, d'Egypte, d'Irak.
J'é eu également la chance d'en écrire la préface.
Voici cette préface :
Mais pourquoi donc accompagner la poésie en musique ?
Même si certains poésies se suffisent à elles-mêmes, même si les mots ont leur propre rythme, leur propre « musique de la langue », accompagner une poésie en musique permet à mon sens de tisser une sorte de fil d’or qui relie les mots, qui relie les vers entre eux, qui créent ce liant tout au long de la poésie. Lorsque le choix de l’instrumentiste se porte vers un accompagnement plus « littéral » la musique permet d’accentuer certaines émotions à certains moments précis, relâcher la tension à d’autres moments… A contrario, comme c’est le cas dans certains films, je pense notamment au grand Stanley Kubrick, la musique peut être un personnage à part entière qui vit sa vie tout au long du film en parallèle des autres personnages, ce qui enrichit d’autant plus la démarche artistique.
Fort de plusieurs expériences avec les concerts lecture du groupe Deleyaman, invitant les actrices Fanny Ardant ou Maruschka Detmers sur le texte de Stig Dagermann, il m’a paru tout à fait naturel d’accompagner ces magnifiques poèmes en musique lors de cet événement du Printemps des Poètes à l’Institut du Monde Arabe.
Pourquoi le choix de l’improvisation ?
L’improvisation va tout d’abord permettre au musicien que je suis de vivre l’instant présent, de renforcer son écoute active au plus haut point. Grâce à l’improvisation, la musique va créer une forme de connexion entre le musicien, le poète ou le comédien et le public. Elle permet également de s’adapter constamment et en temps réel à la tessiture, le volume, l’énergie, le rythme, les émotions dégagées par le récitant.
En quoi la poésie est dans ce cas précis vraiment spécifique ?
Un poème récité, joué, incarné comporte déjà sa propre musique, son propre rythme. Toute la difficulté est pour moi de tisser ce fil d’or au travers du texte, mais qui doit être « en toute discrétion ». La musique doit laisser la place aux mots, doit à peine se faire remarquer, tout en créant un vide lorsque elle s’arrête.
Pourquoi ce choix porté vers les instruments orientaux comme le oud, les flutes orientales, le duduk ?
Outre le fait que dans cet événement précis à l’IMA la plupart des poètes étaient issus du monde arabe, mon choix se porte naturellement vers ces instruments orientaux ancestraux pour plusieurs raisons. Le son du oud, du duduk, des flutes orientales incite immédiatement au voyage, au lâcher prise, à la déconnection avec le quotidien, ce qui fait entrer l’auditeur d’entrer dans un autre état, proche de celui du voyage intérieur ou de la méditation. Le oud avec ses notes courtes, rondes, libres et expressives permet de soutenir le texte en toute discrétion, sans jamais le couvrir. A d’autres moments, mon choix s’est porté vers les flutes indiennes ou le duduk en jouant d’avantage de longues notes tenues, plus proche d’un paysage sonore qui créé un climat subtil, enclin au voyage intérieur jusqu’à peut-être même une forme de méditation.
Pierre Baillot Oud, Flutes Indiennes, Flutes Orientales, Duduk
Pourquoi quelques notes de oud nous transportent instantanément en Orient, pourquoi le duduk évoque immédiatement la nostalgie? Pourquoi les flûtes indiennes nous plongent directement en méditation ? C'est cette magie des sonorités qui captive Pierre Baillot, toujours en quête de grâce à l'instant présent, et le mariage avec la poésie est une évidence.
Après avoir découvert le jazz à l'adolescence avec le saxophone et enrichi par ses voyages, Pierre se passionne pour les musiques du monde, notamment celles de l'Inde, de l'Afrique et du Moyen-Orient. Grâce à son talent d’improvisateur, il tisse des liens naturels entre toutes ces cultures, maîtrisant désormais divers instruments orientaux tels que le oud, le duduk, les flûtes indiennes et les flûtes nay.


Alexandre Leforestier 1 giorno fa
Merveilleux ! Dommage que la préface ne soit pas lisible dans l’image… Hâte de la lire ))
Pierre Baillot 13 ore fa
J'ai rajouté la préface à ma publication!
Alexandre Leforestier 11 ore fa
Fantastique, je m'y plonge alors !