

Discours du père de la mariée à la manière d'un conte
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Discours du père de la mariée à la manière d'un conte
En tant qu'écrivain public, Harry m'a contacté car m'a-t-il confié, "ce n'est pas un homme qui est du genre à dévoiler ses sentiments"... mais entre nous, le feeling s'est passé tout naturellement... et en une heure, il m'a raconté les grandes lignes de son histoire et les petites anecdotes qui la ponctuent... A la fin de l'interview, je lui ai dit que pour l'instant, je ne voyais pas du tout comment tourner cela .... il m'a répondu goguenard : "c'est bien pour cela que je vous ai engagée"!
2 semaines plus tard, je lui ai pondu ce discours, ou plutôt ce conte, qu'il a accepté à 95% dès la première lecture...
Et vous, vous l'aimez?
Ma fille,
Aujourd’hui m’incombe le discours du père de la mariée et comme tu le sais, je n’ai jamais été très doué pour exprimer mes sentiments.
Alors, j’ai décidé à la place de te raconter une histoire, notre histoire…
comme le faisait ta maman quand tu étais enfant.
Il était une fois (ça commence toujours comme ça, non ?)
un homme, Harry, et une femme, Sally, qui s’étaient rencontrés très jeunes et qui étaient tombés amoureux dès le premier regard.
Malheureusement, un mauvais sort avait été jeté sur Laurence.
Les bons jours, elle était un soleil resplendissant et les mauvais jours, elle était une lune sombre.
Mais grâce à l’Amour qu’ils se portaient mutuellement, ils se pensaient plus forts que tout !
Avec l’aide de bonnes fées, ils eurent 3 petites princesses : les jumelles Ella et Stella et quelles que année plus tard, Marguerite.
Haute comme trois pommes, Sally dû rester alitée pendant la grossesse des jumelles et Harry partit en croisades, aux quatre coins du Monde, afin de trouver « chaussure à son pied » au niveau professionnel. Il n’avait pas voulu suivre la lignée familiale et avait décidé de tracer sa propre route pour subvenir aux besoins de sa future famille.
Harry et Sally aimaient vivre simplement, sans extravagance… Ils étaient travailleurs et même si le confort matériel était présent, l’essentiel, pour eux, était de garantir la sécurité à leur famille.
C’est aussi pour cela qu’ils s’étaient mariés promptement, en petit comité, alors que le bouquet de la mariée cachait à peine leur secret de Polichinelle.
Les 2 petites étaient tellement pressées de rejoindre le foyer familial qu’elles arrivèrent avec plus de 2 mois d’avance ! Pesant chacune 1 kilo 320 et 1 kilo 380, et 38 cm, le jeune papa courut au magasin de jouets… afin de trouver des habits de poupée à leur taille !
Les jumelles grandirent et affirmèrent un caractère très différent même si elles étaient très fusionnelles et s’habillaient souvent pareil, sans même se consulter !
- Ella, l’aînée, était une fille de la nature, se passionnant pour les animaux… jusqu’à cacher des vers de terre dans ses poches…
- Quant à Stella, c’était une fille des villes, une vraie princesse, un brin capricieuse, que toute sa famille aimait appeler Marie-Antoinette…
- Ambitieuse, elle savait ce qu’elle voulait…mais cela ne l’empêchait pas d’avoir un cœur en or ! Fidèle en amitié et avec un vrai esprit de famille, elle aimait être entourée de l’amour des siens. Ce n’est pas pour rien si, plus tard, elle consacra ses études et sa carrière, à prendre soin des autres.
- Enfin, Marguerite, la petite dernière, indépendante, su trouver sa place dans la fratrie… et le duo changea de main !
Les années passèrent, déménageant tous les 5 ans, non loin de la capitale ou dans un manoir en Bretagne… Stella tenta les activités sportives, le judo, le cheval… mais elle comme lui, firent des refus d’obstacles et elle ne fut jamais une grande sportive!
Tout roulait pour la petite famille mais le mauvais sort continua à s’acharner sur la maman qui s’envola vers d’autres cieux…
La vie n’est pas toujours rose, c’est sûr, mais elle vous apprend à persévérer. Il faut savoir accepter les moments difficiles et vivre la fin d’une histoire… pour pouvoir en commencer une nouvelle !
Et c’est comme cela que John, en chevalier servant, est entré dans la vie de la petite princesse, il y a presque dix ans...
Avec ses gros sabots, il a commencé par tutoyer le père. Une, deux… mais pas trois fois !
Lionel voulait du « Monsieur et du Vous : ils n’avaient pas encore gardé les cochons ensemble »…
Une fois excusé, le Père ne put que constater, au fil du temps, à quel point Jo faisait du bien à sa fille, la calmait, l’apaisait avec son côté « Hakunamatata » et sa force tranquille.
Et c’est avec l’arrivée rapprochée de leurs enfants, Chloé et Tom, qu’il s’était vraiment épanoui dans son rôle de papa, prenant le plus de temps possible pour les élever et les éveiller au Monde qui les entourait…
Pendant ce temps-là, Stella, en bonne infirmière, donnait les prescriptions de vie à son homme, et disait OUI à tout ce que ses enfants lui demandaient !
Et c’est tout naturellement que John, gêné, demanda la main de Stella à son papa qui lui répondit « Je te souhaite bien du courage parce que ça ne va pas être facile tous les jours ! »…
Et le papa dans tout ça…
Il a retrouvé une femme qui lui a piqué son cœur et qui le remplit de bonheur !
Il est devenu un PapiCarré avec 4 petits-enfants avec qui il profite de supers moments,
Et il est toujours disponible pour ses 3 princesses pour leur appel quotidien… et bien plus encore !
Stella,
Tu es le feu,
John,
Tu es l’eau,
et ensemble, vous avez tous les éléments pour vivre une belle et longue vie de famille.
Vous le savez bien, la vie n’est pas un conte de fée
Mais avec de l’Amour, de l’écoute et de la bienveillance, tout est possible !
Je terminerai évidemment mon discours par le sempiternel :
« Ils vécurent heureux, ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ! »
(mais pas trop pour Papicarré ! : )

