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CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#27)

CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#27)

Pubblicato 11 mag 2020 Aggiornato 29 set 2020 Imprenditorialità
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CHRONIQUE DU TRAVAIL CONFINÉ (#27)

Géraldine, députée

« Nous avions entendu qu’il y avait des cas à l’Assemblée Nationale. C’était angoissant : j’avais peur de contaminer des administrés en Mayenne, surtout que je participais à un repas intergénérationnel. Je n’avais pas de symptômes mais je me surveillais.

Le rythme à l’Assemblée est très soutenu. Habituellement, je travaille de 9 heures à 1 heure du matin. Du jour au lendemain je n’avais plus de déplacements ; je me suis retrouvée chez moi, tout le temps. Depuis 2017, je n’étais presque jamais à la maison. 

On a reconstitué le travail de l’Assemblée en visioconférences : on a par exemple nos réunions de groupe et les auditions des ministres. On a ce semblant de fonctionnement habituel mais toute se passe sur un écran. C’est épuisant. Il faut être très attentif. Parfois, la connexion n’est pas bonne. Certains jours, je suis en visioconférence de 9 heures à 20 heures, assise toute la journée. A l’Assemblée, on se lève plus souvent de sa chaise.

Chaque semaine, je suis en contact avec le préfet en audioconférence. J’aime bien alterner audio et visioconférence, c’est moins routinier.

Je fais beaucoup de réponses par mail : c’est assez efficace car on répond rapidement. On a beaucoup de questions des chefs d’entreprise. Il y a des spécificités pour chaque métier. Le point commun, c’est l’incertitude, ce qui est insupportable : l’absence de prévision est contraire à la vie de l’entreprise. Pour les traiteurs, par exemple, c’est très compliqué : tous les mariages sont annulés. A titre personnel, j’ai eu besoin de faire venir un couvreur dans ma maison ; c’était intéressant car il m’a expliqué « en direct » certaines de ses difficultés.

De tout cela, on va sans doute garder quelque chose : apprendre à travailler à distance, mieux gérer le flux des transports dans les grandes villes.

A la base, je suis prof de français. Je lisais énormément ; c’est plus compliqué depuis que je suis députée. Avec le confinement, mes soirées sont libres : j’ai pu en profiter pour relire La Peste de Camus. J’ai également lu Patria d’Aramburu inspiré de l’E.T.A. et Simenon, qui est très facile à lire.

Depuis le début du confinement, je suis habillée en jean. J’habite à la campagne dans une maison isolée. Le 8 mai, pour la première fois, j’ai remis un tailleur pour les commémorations. »

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