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Quelque part dans un monde invisible...

Quelque part dans un monde invisible...

Pubblicato 19 apr 2022 Aggiornato 19 apr 2022 Curiosità
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Quelque part dans un monde invisible...

Chapitre 4

Un gris épave de croiseur de l'armée française avait pris place et une pièce naissait. Du rouge carmin descendait en ligne droite, et créait un mur lointain, associé au noir. Une dune bleutée me touchait par sa beauté azur et les transparences me permettaient de voir derrière le sujet.

Des éclats de silence rose fleur et un soleil arborescent, m'éblouissaient. Au centre des signes cabalistiques que je ne pouvais déchiffrer, un tourbillon d'idées venu d'un pays inconnu. Une flûte de Pan me tranquillisait en jouant une musique douce et souterraine, je me laissais envahir les sens et j'étais bien. Cependant, l'ensemble de la pièce semblait fragile et l'instant refusa de se figer.

Aussi turbulent qu'un vent tournant, la transformation n'était pas terminée. Un rond gris profond venait d'apparaître en hublot et les lettres ne voulaient pas se stabiliser, appelant les nuages et la terreur de mon for intérieur. Était-ce ma fin ?

— Non, nous t'apportons un nouveau regard, ouvre une porte !

Comment choisir et qu'allais-je y voir ?

Elle était grave, cette voix d'outre-tombe. Elle m'effrayait même si son ton se voulait rassurant. Des nuits encore elle me hante...

Extrême droite, centre ou gauche, laquelle choisir ?

Si cela avait été un parti politique, mon choix aurait été plus facile. Mais là, je n'avais aucun repère et je savais qu'après cette vision, du fait de ce que j'aurais vu, l'irrémédiable serait inscrit dans mes viscères.

Celle près du rond semblait plus tranquille, détachée des autres, je l'ouvris...

Aspiré, tel fut mon sentiment, un moment d'absence et puis une phase d'éveil. Je sentais mon corps renaître, un peu comme si j'avais gardé une position longtemps et que mes membres engourdis se ré-alimentaient en oxygène, que toute la circulation soit de nouveau normal. Je vivais, j'avais un corps et cette certitude soudaine de ne jamais l'avoir perdu. Pourtant, où étais-je ?

Le ciel bleu m'asphyxiait de plaisir et de chaleur. J'aurais voulu fixer le soleil, mais n'ayant pas de lunettes et aucun désir particulier de devenir aveugle, je m'abstins de ce caprice. Terrifié par l'espace qui m'entourait, j'oubliais de savoir si j'étais nu ou habillé. Seulement inquiet de trouver un abri, un téléphone et de quoi remplir mon estomac qui criait famine.

De prime abord, le lieu semblait désert et j'étais si loin de ma ville et de son quartier en feu. Cependant la flamme de l'astre qui illumine notre planète depuis de longues années me brûlait le gosier, j'avais soif d'eau et de reconnaissance.

Je fouillais mes poches, pas de monnaie, pas de carte bleue non plus. Je m'avançais de plus en plus sur les sentiers d’une galère naissante. Que faire à l'étranger, sans portefeuille et sans argent ?

Ce lieu n'était pas la France, j'avais ouvert la mauvaise porte, tiré le mauvais numéro. Les nombreux reportages que j'avais pu voir à la télévision, avant de la jeter, étaient des documentaires sur l'Afrique, et il me semblait bien y être tombé.

Comment ?

Je l'ignore encore...

L'hexagone est un pays tempéré et sans espace démesuré et désertique. Je n'avais pas perdu la tête et je cherchais une âme qui traînât dans le coin, juste pour savoir si la parole était restée, savoir si je n'étais pas devenu muet. Parfois l'envie de crier est si forte, si tenace en votre sein, qu'il vous rend aphone. C'est cela la vraie douleur, ne pas pouvoir s'exprimer...

Le ciel avait l'arrogance d'un bleu sans nuage, je m'y serais bien promené si je n'avais pas eu tant de problème de réalité. Comment survivre, ici ?

Dans cet environnement, je me sentais petit grain de sable de passage, remué par de vagues larmes et perdu dans l'immensité de l'Océan.

Je devais joindre Agnès et espérer qu'elle soit à la maison, à boire un thé ou discuter de ma disparition. Depuis combien de temps ?

Une heure ?

Un pleur ?

Des années ?

Mon errance était un mystère de la nature et je n'avais pas d'absence de mémoire, car je connaissais l'adresse de ma villégiature passée : 12 Place du commerce 44000 Nantes. Le centre de la cité des Ducs de Bretagne, mais là n'était pas la question.

Je n'étais pas, non plus, en quête d'identité. Mon patronyme était connu, je devais juste répondre au quotidien et me nourrir d'autre chose que de points d'interrogations. Sur ce dernier point, j'étais servi, comblé et j'aurais voulu partager mes ennuis. Évidemment ce type de don était impossible car je ne trouvais pas d'ânes sur mon chemin.

Transformé en peau de chagrin, je marchais vers ma résurrection. Les rayons glissaient sur ma peau, je devais faire attention à l'insolation et trouver un puits.

De l'eau, une source aussi fine, mais autre chose que ce tas de cailloux qui inspirent la misère et me glacent les artères. Enfin sorti du labyrinthe, je cherchais de l'ombre, un abri

pour m'assoupir et éviter le pire.

Suspendu dans le temps, je fixais le soleil, quelques secondes et ainsi j'évaluais l'heure. Deux ou trois heures avant que je ne crie...

Je marchais avide de retrouver un chemin, de l'herbe et des fleurs. Petit instant de folie passagère, aussi légère d'une mouche tsé-tsé. Devant moi, les seules caresses à venir n'étaient que celles des vents volages, prisonniers du temps. Voilà où se trouvait ma liberté d'homme moderne, je savais que j'avais besoin d'aide, d'une fée, d'un chien ou d'autres dauphins.

Pas de miracle, aucune illusion, pas plus de mirages ou de mariages en vue. Je marchais, et mes pieds s'usaient, pas de peau. Face à moi l'étendue sauvage était si lointaine que même l'horizon semblait m'avoir abandonné. À bout de force, mais nullement à bout de souffle, j'inventais ma vie et j'oubliais ainsi peines et misères. Pas à pas, ma route se traçait, ne laissant derrière qu'une poussière sans sillage. Toutes traces de mon passage s'effaçaient, comme si je n'avais jamais existé.

La solitude confirme ou efface les certitudes. Moi, et vous devez en convenir, je ne comprenais plus rien. Hier encore, si je devais parler au passé, j'étais un homme comblé bien inscrit sur le registre du commerce et vivant pleinement son temps présent. Aujourd'hui, je navigue hors de mes habitudes, et je m'en plaignais...

Pourtant le paysage qui m'entourait était divin, des rochers aux côtes saillantes m'accueillaient, ainsi que les reflets de la chaleur ambiante, aveuglante. Putain de soif, j'avais mal au gosier et je marchais. La trachée en feu, je cherchais une petite rivière, un arbre. Un cactus au goût amer aurait fait l'affaire à défaut d'eau fraîche s'écoulant d'une montagne.

Pas une orange à se mettre sous la langue, apprécier sa saveur et reprendre goût à la vie. J'avançais sans boussole, mais vers l'ouest avide d'océan. J'aurais aimé entendre le chant d'un oiseau marin, une sterne ou une mouette. Cela aurait été chouette, mais je marchais sans offense vers ma délivrance, cette falaise épaisse qui s'élevait et entraînait ma peur d'y trouver ma tombe.

Et là, surprise ! La nuit n'avait pas encore offert son voile d'étoiles à contempler que je tombais nez à nez au pied d'une antiquité, d'une beauté aussi suffocante qu'exquise. Non, ce n'était pas les marquises, si chères au cœur d

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