Congratulazioni! Il tuo sostegno è stato inviato con successo all'autore
Shine

Shine

Pubblicato 27 apr 2024 Aggiornato 27 apr 2024 Cultura
time 2 min
0
Adoro
0
Solidarietà
0
Wow
thumb 0 commento
lecture 11 letturas
1
reazione

Su Panodyssey puoi leggere fino a 30 pubblicazioni al mese senza effettuare il login. Divertiti 29 articles da scoprire questo mese.

Per avere accesso illimitato ai contenuti, accedi o crea un account cliccando qui sotto: è gratis! Accedi

Shine

Scott Hicks (1996)

"Shine" commence paradoxalement dans les ténèbres. Il y a d'une part la scène nocturne et pluvieuse durant laquelle David Helfgott (Geoffrey Rush) âme errante en souffrance trouve refuge dans un piano-bar. Et de l'autre le récit de son enfance et de son adolescence sous la férule d'un père tout-puissant et profondément toxique. Les histoires d'éclosion de génies de la musique sont parsemées de mentors tyranniques voire tortionnaires qui se servent de leur protégé pour compenser leurs failles narcissiques. Entre les mains de Peter (Pater?), David n'est qu'un jouet qui n'a pas le droit d'avoir des désirs propres, pas le droit de grandir, pas le droit de s'émanciper. Non seulement il doit être le meilleur au piano pour satisfaire son père qui n'avait pas le droit de faire de la musique quand il était petit mais Peter, survivant de la Shoah qui a emporté ses parents a barricadé sa famille derrière des planches et des barbelés vis à vis d'un monde extérieur perçu comme irrémédiablement hostile. Dans la famille Helfgott, le temps s'est arrêté, l'espace s'est replié. David n'a pas le droit de partir et lorsqu'il le fait en s'aliénant son paternel qui l'efface de son existence (par le feu, c'est dire son degré de folie), il est si fragile qu'il sabote sa carrière en sombrant dans la dépression et la maladie mentale.

Le retour à la vie passe par le détachement psychique avec son père qui s'accomplit lorsqu'il ne ressent plus que de l'indifférence à son égard. Il passe aussi par la réconciliation avec la musique sous un angle de plaisir et de joie et non plus de torture et de compétition. Enfin, David devenu un homme-enfant aux forts traits autistiques, loufoque, exubérant et volubile (un peu à la manière de Roberto Benigni) se tourne vers des figures à l'opposé de son père: un professeur de musique homosexuel, une poétesse mère de substitution à la forte personnalité (la sienne était transparente, entièrement soumise au père), une pianiste très religieuse qu'il rencontre alors qu'il est interné à l'asile, Sylvia qui l'accueille dans le piano-bar alors qu'il est dans la plus profonde détresse et enfin, l'amie de Sylvia, Gillian qui devient sa femme. Le basculement de l'univers froid, aride et sombre de son père vers sa renaissance par les femmes est symbolisé par l'importance croissante de l'eau dans le film dans laquelle David Helfgott passe l'essentiel de son temps à s'immerger (baignoire, mer, piscine).

"Shine" a révélé Geoffrey Rush qui a reçu l'Oscar du meilleur acteur pour un rôle "à performance". Mais Noah Taylor qui joue David Helfgott adolescent est tout aussi bon, notamment lors de la scène de la désintégration de sa psyché lorsqu'il joue sur scène le très difficile morceau de Rachmaninov voulu par son père. 

lecture 11 letture
thumb 0 commento
1
reazione

Commento (0)

Puoi sostenere i tuoi scrittori indipendenti preferiti donando loro

Proseguire l'esplorazione dell'universo Cultura
Ecartelé
Ecartelé

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, vôtre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min

donate Puoi sostenere i tuoi scrittori preferiti