 
                     
                    Ouvrir les yeux
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Ouvrir les yeux

Assis à table pour partager le dîner avec ses parents, Eloi semblait soucieux. Depuis le retour de l’école, il faut dire qu’il n’avait pas dit un mot. Heureusement, un bon repas en famille reste le moment idéal pour parler plus facilement.
— Papa, Maman, pourquoi on n’a pas de télé ? Je ne connais rien aux dessins animés qu’aiment tous mes copains.
— Mais, mon garçon, tu possèdes de bien meilleurs écrans qu’eux, que tu utilises bien davantage, dit sa mère.
Interpellé et sans vraiment comprendre, Eloi continua ses demandes…
— Papa, Maman, je veux un téléphone ! Je ne peux pas discuter avec mes amis avant de m’endormir.
— Mais, mon grand, tu disposes d’un plus grand réseau que tes camarades semblent avoir oublié, répondit-elle.
De nouveau déçu, Eloi sortit alors son argument phare, convaincu d’obtenir enfin raison.
— Papa, Maman, j’ai besoin d’un ordinateur ! Je dois apprendre à en utiliser un, comme le font les plus grands.
— Mais, Eloi, même sans ordinateur, tu as déjà le meilleur outil de conception qui soit, expliqua son père.
Voyant bien qu’il n’arriverait pas à ses fins, il se tut de nouveau pour profiter pleinement du souper, restant malgré tout dans l’incompréhension.
Une fois au lit, après avoir écouté son histoire du soir, il dit :
— Papa, Maman, je n’ai pas compris vos réponses quand on était à table.
— Mais, c’est bien simple ! répondirent-ils ensemble. Ferme les yeux et tes paupières afficheront les plus belles images de tes souvenirs, tes amis et tes rêves. Ferme les yeux et s’allumeront alors les meilleurs écrans qui existent : ceux de l’imagination !
Thibaud Surini
Sur une consigne de Béatrice Nyanguile : "Au moins un enfant comme personnage."
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