Ceux qui me lisent régulièrement connaissent mon goût pour l’authenticité. Une authenticité que je veux pouvoir retrouver dans mon réseautage. Car construire une grosse communauté sans un minimum d’engagement, c’est comme se retrouver en tête à tête avec son ombre dans une réception bondée. Autant rester à la maison. Justement, je suis mondain. Je ne reste pas à la maison. Et je ne reste pas non plus en tête à tête avec mon ombre.

Panodyssey m’a fait rencontrer une communauté du tonnerre. Des gens avec lesquels j’ai des échanges intéressants et stimulants. Des personnes authentiques avec lesquelles j’ai parfois beaucoup de points communs. Tout doucement, se forme le succès de ce « réseau social d’un genre nouveau ». Avec ce succès, vient aussi l’opportunité d’agrandir ma communauté. Les nouvelles demandes de connexions viennent à moi. Et avec elles, les premières réponses négatives de ma part. Mais qu’est-ce qui peut bien me pousser à adresser des réponses négatives ?

Le cas typique dans lequel je refuse une demande de connexion est celui du follower « all inclusive ». Armé de son seul pseudo, souvent sans photo et sans description de profil, il a vu deux boutons blancs et un bouton vert. Il a choisi la promo « deux boutons blancs pour le prix d’un » alors que nous n’avons jamais eu la moindre interaction auparavant, même pas une réaction à l’une quelconque de mes publications. Dommage qu’il n’ait pas pressé le bouton vert, histoire de m’offrir un verre en l’honneur de mes derniers vers.

À celui-là, j’ai envie de dire : « On n’est pas sur Facebook ! ». Mais ce ne serait pas lui rendre justice. Car avant que je n’y ferme mon compte, je refusais déjà ce genre de demandes superficielles. Par le passé, j’ai eu un aperçu du néant quelles peuvent représenter. Une déception immaculée comme l'a chanté Tony Martin sur le 17e album de Black Sabbath en 1994.

Bien sûr, nombreux sont les utilisateurs de Panodyssey, occasionnels ou non, qui souhaitent juste me lire sans avoir d’interactions avec moi. Et je les remercie d’être aussi souvent nombreux et parfois même fidèles. Mais en ce qui concerne mon réseau, ma communauté, je préfère un cercle restreint mais engagé. Une communauté qui partage ses réactions et avec laquelle j’ai des échanges.

La demande de connexion (ou de réseautage) ne devrait pas être vécue comme un simple clique-bouton. Demandez-vous d’abord si vous auriez envie d’échanger des potins avec moi autour d’un café, un Café Klatsch comme on dit d’où je viens. Et ensemble, mettons de l’authenticité dans notre réseautage.

Crédits :

Photo de couverture par Hal Gatewood

Précédente illustration réalisée à partir d'éléments générés par IA, remplacée le 21/11/2025.

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