Vagabond...
Vagabond...
Vagabond...
Par monts et par vaux,
Il allait sur les chemins,
Aux pieds, de vieux brodequins,
Musette usée sur le dos.
Reliques de la Grande Guerre —
Bien plus que souvenirs d’enfer,
Il ne s’en souciait guère :
Cheminer —
Était son humble affaire.
Les villageois, derrière leurs persiennes,
Jugeaient son air, sa mise ancienne,
Lui criaient, d’un ton méprisant :
« Vagabond ! » — presque aboyant.
Mais lui, peut-être simplet, peut-être sage,
Portait en lui d’autres bagages :
La liberté, la paix, la passion,
Et ce sourire, en guise de leçon.
Car dans ce mot qu’on lui lançait,
Il n’entendait que le reflet
D’une étrange bénédiction :
« Va, gars bon ! » — douce oraison.
La guerre lui avait pris presque tout :
Des frères, des rêves, même le goût...
Mais pas son cœur — ni son envie
De pouvoir encore dire : je suis en vie.
PascalN ©
« Scènes de vie »
(texte manuscrit et illustration IA Chat GPT)
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