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Renaissance

Renaissance

Publicado el 24, ago, 2025 Actualizado 24, ago, 2025 Poetry and Songs
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Renaissance

Rayon




Le voleur de lumière a froissé son parchemin pour nous laisser le temps d'apprendre à être humains.

Douce heure solitaire où le temps c'est le tien où l'été nous libère du fardeau de demain là où se réitèrent les épreuves au lointain où l'étoile c'est la Terre et la terre le chemin.


Alors ? Courir droit devant soi pour effacer la soie et mourir à soi-même pour retrouver sa voie ?

S'il suffit de marcher pour ne pas s'effondrer l'équilibre est un geste sur la joie est fondé.

Et les roues du cycliste qui ne cessent de tourner avancent sur une piste sans plus se retourner.

La poésie se laisse rarement détourner et la plume menace une page de tourner.


Mais les astres traînaient dans le ciel oublié et le sel égrenait l'intérieur des nuées qui se sont dénouées telles des îles exilées reliées à l'idylle par un fil délié.

Parlez-moi de la fuite et non pas du passé, l'arc en ciel se délite et cela sans délai alors prenons la route et marchons sans arrêt, le seul bagage en soute est celui des pensées.

Alors prenons la fuite sous la voûte étoilée, les étoiles lévitent sans savoir où aller et celui qui l'évite, le chemin tout tracé trouvera les terres cuites, les écrits du passé.


Les écrans dépassés, la passoire percée, une lueur d'un soir est venue se poser sur les ombres illusoires qu'on ne peut effacer et franchir dès ce soir le Soleil insensé qui connaît son histoire et aussi son essai et essaie de se mouvoir dans le vent isolé qui amène le voleur à poursuivre l'envolée...

Et voilà son erreur car la nuit est tombée.


Mais bien sûr l'infini a cessé de trembler pour offrir à la Vie la plus belle des Clés, une étoile a des ailes et aussi des regrets et celle qui m'ensoleille est celle qui le sait.

Une nacelle vers le ciel, un silence élancé... Où se trouve le Soleil qui ne cesse de briller ?

Et toujours m’ensorcelle sans savoir si l'acier a un parfum de miel et une fin emmêlée à l'hydromel des mots et au sel des pensées.


Les paroles sont des ocres sur le socle des mers et tout l'amour en stock n'est jamais éphémère et a frôlé le jour vers la joie des lumières qui allument l'Amour dans le creux d'un réverbère.

Alors je révère Bière pour offrir à mon tour à la pâleur de l'hiver la chaleur du jour.

Et si l'heure est venue d'honorer ses vertus, prendre soin de son corps et sortir des abîmes c'est honorer l'aurore du ciel qui la dessine.

Nager à contre-courant. Remonter le fleuve des idées noires.

Nager pour ne pas perdre haleine.

Enlever la laine pour laisser glisser l'eau sur sa peau.

Reprendre son souffle.

Entendre siffler les oiseaux qui murmurent des chansons secrètes.

Redevenir un homme en devenant poète.



Espérer traverser le feu pour renaître.

Pour oser dépasser la fenêtre.

À la nature se reconnecte.

Et l'armature disparaître.

Excalibur qui se reflète.

Nos destinées qui se répètent.

Un jour renaissent et se respectent.



Puisque nos vies ressemblent à des spectres

Je suis allé marcher

N'avais qu'un roseau pour former un sceptre

Qui nous unissait


Comment vivaient nos ancêtres ?

Savaient-ils respirer ?

En ce temps-là on savait peut-être

Vivre et espérer


Puisque tout l'monde se connecte

Et que personne n'est connecté

À la Nature qui serait l'Être

Sans qui le pied n'a d'étrier


Ma Poésie écrit une lettre

Sans elle ma plume n'a d'encrier

Et ma rancune a tant crié

Envers ce monde qui se délecte


De voir nos actes dépassés

Par ce qu'on pense être des fenêtres

Et qui nous a défenestrés

Sans même sonner la sonnette


Mais c'est la larme qui a coulé

Alors nos âmes se regrettent

On n'ose plus se rencontrer

Pourtant j'écris et le Poète


A une histoire à raconter



J'étais en train de remonter

Des calanques et j'ai senti l'vent

Dans nos cheveux qui s'envolaient

Et se sentaient ainsi vivants


J'étais en train de m'évader

Et d'oublier pour un instant

Les affres de la Société

Et son enclos abrutissant


Comme si l'effroi de cécité

Nous faisait regarder du vide

J'apprécie la simplicité

Et j'essaie de rester lucide


Je n'ai pas tout élucidé

Mais j'ai évité le suicide

Et j'ai jeté l'un des six dés

J'ai décidé de lire Le Cid


Dans ma lecture ainsi plongé

N'avais besoin d'un verre de cidre

Seulement du vent pour caresser

Ces pages qui se tournaient trop vite


Hélas on m'a interpellé

Comme si mon livre était une hydre

Et cet idiot l'avait percée

À cause de sa question stupide


-Comment gagnez-vous votre vie ?

-Mais moi je ne suis pas avide

Je fais seulement des poésies

Et vos valeurs sont insipides


-Ainsi vos poches sont ainsi... puits ?

-Ma poésie est un cyprès

Et puisque vous y êtes si près

Peut-être seriez-vous surpris


Je vous invite à l'écouter

Et à faire une pause ici

Si vous n'êtes pas trop pressé

Pour une simple poésie


-Mais ce n'est pas dans mon budget

De m'attarder sur ces mots-ci

Je sais, vous vous émancipez

Mais ce spectacle est-il gratuit ?


-Laissez un peu la monnaie s'taire

Et oubliez la Société

Et tous ses aspects monétaires

Je n'vous demande que d'exister


Car le corps est un monastère

Et que l'âme est un Namasté !

Mon âme recherche la lumière

Elle ne ramasse pas du papier


Nos poèmes sont des primevères

Mais nos plumes sont administrées

Vous recherchez des primes d'hiver

Je ne cherche que la Vérité


Si nos poèmes se réitèrent

Je ne sais si c'est mérité

Je ne demande qu'à la lumière

De bien vouloir m'illuminer


Et je sais que la nuit m'éclaire

Puisque la Lune est mon alliée

Puisque je sais qu'écrire libère

Être heureux est mon seul métier


Alors je remercie ma terre

-Mais vous ne pouvez pas nier

Qu'un fruit a besoin d'un panier

Et se passe de vos commentaires


Dont vous me voyez attristé

Car tout travail mérite salaire

-C'est du vent

-Quoi ?


-Cette phrase, c'est du vent

'' Tout travail mérite ça : l'air ''

Ces dollars, c'est de l'air...

Alors que ces deux-là...


C'est de l'or


Je sème de l'art pour oublier la mort

Le vent emportera nos corps

Mais nos poèmes resteront quelque part

Dans quelque port ouvert à un nouveau départ


J'ai retrouvé ma part d'aurore

Il suffisait de laisser éclore l'or...

Qui se trouvait dans ton regard

Et de relier nos histoires, je le déclare...


Je cours, vole, danse pour relier nos existences

Là où renaissent nos sens, comme une renaissance

Pas vraiment commune... anse, mais comme une évidence

La communion de nos sens là où les Vies Dansent


C'est là... Que se remplissent les Vides Anses

Pour que s'épanouissent nos évidences

Pour que se réunissent nos sens

Nos sentiments et notre essence


Et le parfum de l'Océan

Est relié à son innocence

Puisque la vague et son élan

À l'horizon toujours s'élancent...


Les poèmes sont des goélands

Et le diamant de la conscience

A semé une lettre au vent

Et une voile à son errance


Élégamment, elle s'envole

Elle s'en va vers les lucioles

Et s'avance au-dessus du sol

Comme la trace d'une boussole


Comme un astre au dessus du ciel

Qui laisse place à l'essentiel

Les sentiments sont des paroles

La poésie en est l'alcool


Lorsque la pluie tombe sur le sol

La poésie tombe du Ciel

Et les poèmes pour Anatole

Sont des étoiles pour Anaëlle


Rien ne s'enfuit et tout s'étiole

La poésie est éternelle

Et le saphir de nos paroles

Est comme une gorgée de miel


Le sel a mordu ton épaule

Et tu as regardé le Ciel

Et tu avais trouvé ton rôle

Entre les flammes, une étincelle


Puisqu'on dit qu'une femme est un Ciel

Lorsque s'allument les sentiments

La Poésie est un Soleil

C'est le Solstice du diamant


Là où se réunissent nos ailes

Où resplendissent nos élans

Qui s'en allaient vers l'essentiel

Sans oublier la goutte de sang


Que j'avais versée pour Rachel

En regardant un oiseau blanc

Qui est reparti vers le Ciel

En emportant l'Or d'un instant


Là où l'Amour nous ensoleille

En ne laissant que seulement

La trace d'une pincée de ciel

L'esquisse de nos sentiments


Est-ce la Nuit qui éteint Ciel ?

Lorsque s'enfuit le flamboiement

La Lune brille finalement

Est-ce la Nuit qui étincelle ?


Si Luminy est une nacelle

La Nuit s'enfuit quand je m'asseois

Et le chemin entre tes ailes

C'est le Destin que j'aperçois


Là où s'envole une coccinelle

Sur une route mais pas en soie

Les sentiments sont éternels

Et le Soleil se trouve en soi


Alors pourquoi nos vies sommeillent ?

La renaissance que je perçois

Est repassée par le Soleil

Révolution que je reçois


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