 
                     
                    Le jardin du 18 Novembre
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Le jardin du 18 Novembre
Le jardin du 18 Novembre
Le matin, quand je me lève, un de mes plus grands plaisirs est d’écouter caqueter les poules de mon voisin. Cette musique de campagne m’enchante. Nous n’avons pas de poules. Mais il y a un animal que j’aimerais bien avoir, c’est un âne. Mais mon jardinier résiste de toutes ses forces, disant que j’en ai déjà un... ;-)
Tout ceci me rappelle une anecdote jurassienne que j’ai eu bien du plaisir à consigner dans mes contes du Jura. La voici. 
L’ACADEMIE DES ÂNES
Au moyen-âge le village de Pretin (Jura) avait une spécialité : les gens y élevaient des ânes pour fournir les sauniers de Salins qui les utilisaient pour transporter le sel. Ce marché rapportait aux gens de Pretin un peu d’argent qui les aidait à payer les impôts que les moines de Château-Salins leur réclamaient. Mais un jour, le temps des impôts arriva à sa fin - du moins ces impôts-là, car pour d’autres, nous y sommes bien encore.
Les moines, tout soudain appauvris, cherchèrent une solution de remplacement. L’âne était devenu par ici une image florissante. Autant utiliser sa face pour une farce pleine d’esprit et qui mettrait dans leurs écuelles de quoi subsister. Ils décidèrent de créer « l’académie des ânes ». Chacun, sans distinction, de la région ou d’ailleurs, pouvait devenir membre et être du même coup un Académicien. Le titre était flatteur. Mais il fallait se soumettre à un examen de passage. Celui qui réussissait les épreuves, offrait un bon repas à tous les académiciens, durant lequel on lui posait sur la tête un chapeau en peau de chèvre, garni de deux oreilles et qu’on lui demandait, pour honorer sa nouvelle fonction, de braire et de se rouler par terre trois fois ! Celui qui ratait l’épreuve, devait payer son échec, mais il pouvait le faire sous la forme de viandes ou de vin. Tous ces amusements nourrissaient convenablement nos moines, car il paraît que les candidats étaient très nombreux ! Au tout début du XXè siècle, l’académie, qui ne comptait plus d’ânes, s’éteignit. Mais bien longtemps encore, on disait ici d’un sot : « En voilà un qui s’est fait graduer à Pretin !»
Les idées originales servent longtemps
Vous voyez bien
la gaillarde conteuse
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