

SARCOPHAGE
Este es el último artículo que puedes leer este mes sin iniciar sesión.
Para eliminar el límite y aprovechar al máximo las nuevas funciones, inicia sesión o regístrate haciendo clic aquí abajo, ¡es gratis!
Inicar sesión
SARCOPHAGE
Visage ébahi de rocaille ébréchée,
Où de vilaines griffures percent le ciel à jour.
À demi mesure, la bouche béante prête à avaler l’homme égaré,
Le promeneur solitaire aveugle et sans destin.
De grands yeux clos aux teintes trépassées protègent les souvenirs éteints.
De ci, de là, de minuscules escargots,
Gisants de la première heure,
Ponctuent de leurs rondes coquilles les crevasses de la terre craquelée.
Et toujours ces déchirures comme des serres dévoreuses,
Inquiétantes présences, fouillis d’ombrelles en grand conciliabule.
C’est le murmure des craquelures, gerçures de la pierre mordillée par le temps.
C’est l’implacable silence bleu du ciel, l’inéluctable décrépitude des âmes en déserrance à jamais scellées.

