

Omnip, la solution nantaise contre l’absentéisme en institut
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Omnip, la solution nantaise contre l’absentéisme en institut
Alors que l’absentéisme coûterait entre 60 et 108 milliards d’euros par an selon AXA–Datascope (TF1, mars 2025), Omnip’ offre une solution digitale permettant aux instituts de beauté de trouver une esthéticienne freelance en moins de deux heures.
« Il ne faut pas travailler plus, il faut organiser le travail autrement. » Charly Menuet et Virginie Jolivet.
Omnip’ a été cofondée par Virginie Jolivet, esthéticienne de métier, et son fils Charly Menuet, issu du monde de la logistique. Le duo part d’un double constat : la précarité des freelances et le manque à gagner causé par les absences imprévues en institut. « Après la COVID, les mentalités ont changé, le désengagement s’est accentué. Le métier est exigeant et peu valorisé. Les absences peuvent coûter jusqu’à 10 000 € par an à un institut », observe Virginie.
Omnip’ propose une solution express aux instituts : en moins de deux heures, ils peuvent trouver une esthéticienne qualifiée, disponible et à proximité. L’algorithme croise besoins, compétences et localisation pour une mise en relation rapide. Un chat visio facilite les échanges, et un système de notation assure confiance et qualité.
Depuis le 1ᵉʳ mars, une vingtaine de remplacements ont été effectués via Omnip’, aujourd’hui active dans le Grand Ouest. Forte d’un taux de fidélisation de 100 %, la plateforme prépare son déploiement national, soutenue par deux groupes internationaux du secteur.
Le modèle économique repose aujourd’hui sur une commission par intervention, avec une stratégie d’adoption massive avant l’instauration d’un abonnement pour les instituts. L’application garantit un cadre légal sécurisé, protégeant freelances et établissements contre le travail dissimulé ou les risques de requalification.
Pour les freelances, un abonnement annuel de 50 € ouvre les portes d’une clientèle professionnelle souvent difficile à atteindre. « Communiquer, c’est un métier, » rappelle Charly Menuet. « Beaucoup d’indépendantes peinent à vivre de leur activité. Avec Omnip’, certaines ont déjà généré plus de 1 000 € en trois mois. »
D’abord lancée dans l’esthétique, l’application vise déjà d’autres métiers du bien-être comme la coiffure ou l’onglerie. À plus long terme, ses fondateurs souhaitent adapter le modèle à d’autres professions indépendantes ou artisanales — du bâtiment à la santé — avec une ambition claire : repenser le travail, renforcer les structures et redonner du pouvoir d’achat aux freelances. Pour accompagner cette montée en puissance, les fondateurs sont aujourd’hui en quête d’investisseurs. « On veut faire gagner de l’argent aux gens, » conclut Charly. « Omnip’ a vocation à devenir omniprésente, et à offrir de la flexibilité à toutes les parties. »
Plus d’informations : https://linktr.ee/Omnip_jobs
Teddy Fradet
24/06/2025

